
Parmalat veut garder sa majorité italienne (photo Parmalat)
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FRANCE / ITALIE. Le groupe français Lactalis (9,4 mrds€ de chiffre d'affaires en 2010) a déposé mardi 26 avril 2011 une offre publique d'achat inamicale sur le groupe italien Parmalat (4,3 mrds de chiffre d'affaires en 2010).
Réunis le même jour à Rome, Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy ont tenu cependant à ne pas jeter d'huile sur le feu en insistant sur leur volonté partagée de créer de "grands groupes franco-italiens et italo-français qui puissent bien se porter face à la concurrence globale."
Les deux hommes ont mandaté chacun un haut fonctionnaire pour "rapprocher les positions" entre les deux grands groupes.
Lactalis, qui vient de louper le rachat de Yoplait (lire : Yoplait passe sous le contrôle de General Mills mais le FSI rode), détient déjà 29% du capital de Parmalat et espère en reprendre la totalité des parts pour un montant de 3,375 mrds€.
Le gouvenement de Silvio Berlusconi compte garder son fleuron sous les couleurs italiennes malgré les échecs de reprises par les nationaux Ferrero et Granarolo. La banque Intesa, détentrice de 2,4% du capital de Parmalat, travaillerait à réunir un consortium local pour contrer l'offre de Lactalis.