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GRECE. Tireurs d’élites sur les toits, dix-huit écoles et centre-ville fermés, interdiction de manifester, des milliers de policiers grecs en civil lâchés dans les rues aux cotés de 500 agents de la CIA, port et aéroport sous haute surveillance... le centre d’Athènes s’est transformé pour 24 heures, mardi 15 novembre 2016, en une véritable forteresse au grand dam des Athéniens qui vivent un enfer.
C’est que le président américain Barack Obama fait sa tournée d’adieux à l'Europe, et la Grèce, où il doit rester un peu moins de 48 heures, est le premier pays visité avant l’Allemagne.
Prévu voici un mois pour donner un coup de pouce aux négociations sur la réduction de la dette, dans la perspectives de l’élection d’Hillary Cinton, ce voyage désormais se réduit, selon la presse grecque, à rassurer les alliés des États-Unis inquiets de l’élection de Donald Trump.
" Les États-Unis doivent résister à la tentation de l'isolationnisme et travailler avec leurs alliés à défendre leurs valeurs communes " déclarait déjà, samedi 12 novembre 2016, Barack Obama dans la plus grand hebdomadaire libéral du pays. L'actuel président américain a par ailleurs insisté sur I’importance d'une Europe "forte et unie" et d'une alliance atlantique solide.
Pour la plus grande satisfaction des Grecs, il a également souligné que "l’austérité seule ne suffit pas pour un retour à la prospérité et la croissance."
Le président américain a même enfoncé le clou : "Seule une société qui a de l’espoir peut lutter conte le populisme" a-t-il conclu au cours d'une conférence de presse retransmise et traduite en direct sur tous les media.
Il n’empêche, plusieurs manifestations d’opposants à cette visite sont prévues bien qu’interdites dans le centre-ville. De nombreuses rixes se sont déroulées, notamment devant l'ambassade américaine à Athènes et sur la place Omonia, à l'appel des organisations d'extrême gauche et anarchistes.
La municipalité communiste de Kaisariani, dans la banlieue d’Athènes, a de son coté déclaré Barack Obama « personna non grata ».
Le président américain prononcera, mercredi 16 novembre 2016, un discours sur les défis de la mondialisation à Athènes puis rejoindra Berlin.
Le président américain a même enfoncé le clou : "Seule une société qui a de l’espoir peut lutter conte le populisme" a-t-il conclu au cours d'une conférence de presse retransmise et traduite en direct sur tous les media.
Il n’empêche, plusieurs manifestations d’opposants à cette visite sont prévues bien qu’interdites dans le centre-ville. De nombreuses rixes se sont déroulées, notamment devant l'ambassade américaine à Athènes et sur la place Omonia, à l'appel des organisations d'extrême gauche et anarchistes.
La municipalité communiste de Kaisariani, dans la banlieue d’Athènes, a de son coté déclaré Barack Obama « personna non grata ».
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