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ISRAËL / FRANCE. Alors qu’il était au Caire, Stéphane Richard, le PDG d’Orange, a déclaré que « s’il le pouvait, il déciderait dès demain le retrait d’Orange d’Israël ».
Cette déclaration semble donner un écho favorable aux appels au boycott lancés dans différents pays contre l’Etat hébreu en raison de la poursuite de l’occupation par ce dernier de la Cisjordanie. Dans un rapport publié au printemps dernier, intitulé « Les liaisons dangereuses d’Orange dans le territoire palestinien occupé », plusieurs organisations, dont la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme, la CGT et le Comité catholique contre la faim et pour le développement accusent « l’entreprise de télécommunications israélienne Partner d'exercer des activités économiques et de réaliser des profits dans les colonies israéliennes. Elle a construit et possède une centaine d’antennes sur des terres privées palestiniennes confisquées, offre ses services aux colons et à l’armée israélienne, et tire profit des restrictions à l’économie palestinienne. »
Dans une interview exclusive donnée au quotidien israélien Yedihiot Aharonot, vendredi 5 juin 2015, le directeur d’Orange affirme que sa déclaration n'est en aucun cas liée à la campagne de boycottage de BDS en Égypte. « C’est principalement à cause des potentielles pénalités financières des Tribunaux israéliens et de notre impossibilité de les affronter en justice qu’Orange a décidé couper toutes relations commerciales avec Israël. »
Il a ensuite semblé suggérer que cette décision était aussi liée aux relations de la compagnie avec les pays Arabes. « Je sais que c’est un sujet sensible en Égypte, mais pas seulement en Égypte, dans tous les pays Arabes (...) » a-t-il dit. « Nous souhaitons être un partenaire de confiance pour tous les pays Arabes. »
Cette déclaration semble donner un écho favorable aux appels au boycott lancés dans différents pays contre l’Etat hébreu en raison de la poursuite de l’occupation par ce dernier de la Cisjordanie. Dans un rapport publié au printemps dernier, intitulé « Les liaisons dangereuses d’Orange dans le territoire palestinien occupé », plusieurs organisations, dont la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme, la CGT et le Comité catholique contre la faim et pour le développement accusent « l’entreprise de télécommunications israélienne Partner d'exercer des activités économiques et de réaliser des profits dans les colonies israéliennes. Elle a construit et possède une centaine d’antennes sur des terres privées palestiniennes confisquées, offre ses services aux colons et à l’armée israélienne, et tire profit des restrictions à l’économie palestinienne. »
Dans une interview exclusive donnée au quotidien israélien Yedihiot Aharonot, vendredi 5 juin 2015, le directeur d’Orange affirme que sa déclaration n'est en aucun cas liée à la campagne de boycottage de BDS en Égypte. « C’est principalement à cause des potentielles pénalités financières des Tribunaux israéliens et de notre impossibilité de les affronter en justice qu’Orange a décidé couper toutes relations commerciales avec Israël. »
Il a ensuite semblé suggérer que cette décision était aussi liée aux relations de la compagnie avec les pays Arabes. « Je sais que c’est un sujet sensible en Égypte, mais pas seulement en Égypte, dans tous les pays Arabes (...) » a-t-il dit. « Nous souhaitons être un partenaire de confiance pour tous les pays Arabes. »
Retrait de l'usage de la marque Orange
Stéphan Richard a également déclaré au quotidien français Le Monde que son groupe « n’était pas lui-même directement présent en Israël ». La question d’un départ ne se poserait donc pas. « Le seul enjeu, est celui du retrait de l’usage de la marque Orange par la société Partner ». Orange a signé en 1998 un un accord de licence pour Israël avec cet opérateur, qui donne le droit à ce dernier d'utiliser la marque en échange d’une redevance.
« Le groupe Orange n’est pas actionnaire de la société Partner et n’a donc aucune influence sur la stratégie ou le développement opérationnel de celle-ci » précise Orange dans un communiqué publié jeudi 5 juin 2015.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a demandé jeudi à Paris de « publiquement désavouer » Orange.
« Le groupe Orange n’est pas actionnaire de la société Partner et n’a donc aucune influence sur la stratégie ou le développement opérationnel de celle-ci » précise Orange dans un communiqué publié jeudi 5 juin 2015.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a demandé jeudi à Paris de « publiquement désavouer » Orange.