
Transparency International note qu'en Croatie les rapports officiels sur le financement des campagnes "ne couvrent que jusqu'à 50 à 60% du revenu réel des budgets de campagne" (photo TI)
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CROATIE. La Croatie doit accroître la "transparence des financements des partis politiques pour renforcer sa démocratie", à l'aube de son entrée dans l'Union européenne, conclue Transparency International, dans son rapport rendu public, mardi 25 juin 2013, intitulé "Achat d'influence : argent et élections dans les Balkans".
Analysant la situation actuelle des pays dans la région, le rapport lance un avertissement : "le manque de confiance du public dans les partis politiques menace le processus démocratique dans les Balkans". Tous les pays de la région (Albanie, Kosovo, Macédoine, Croatie et Serbie) présentent de grandes faiblesses sur trois aspects : la fiabilité des rapports financiers des partis, les sanctions encourues pour ceux qui enfreignent la loi et les mesures prises contre l'abus de financement lors d"une campagne électorale.
Même si, sur la transparence de la dernière campagne électorale en 2011-2012, la Croatie "surpasse légèrement" ses voisins, elle aurait encore "un long chemin à parcourir " déclare Miklos Marschall, directeur général adjoint de l'organisme. Transparency International note que les rapports officiels de Zagreb, sur le financement des campagnes "ne couvrent que jusqu'à 50 à 60% du revenu réel des budgets de campagne" et qu'environ 50% des dépenses déclarées au cours de l'élection de 2012 en Serbie demeurent inconnues. L'organisme recommande, en Croatie et en Macédoine, d'accélérer la transparence financière pendant la période électorale plutôt qu'a posteriori, afin que les citoyens votent "de façon éclairée".
Voir le rapport
Analysant la situation actuelle des pays dans la région, le rapport lance un avertissement : "le manque de confiance du public dans les partis politiques menace le processus démocratique dans les Balkans". Tous les pays de la région (Albanie, Kosovo, Macédoine, Croatie et Serbie) présentent de grandes faiblesses sur trois aspects : la fiabilité des rapports financiers des partis, les sanctions encourues pour ceux qui enfreignent la loi et les mesures prises contre l'abus de financement lors d"une campagne électorale.
Même si, sur la transparence de la dernière campagne électorale en 2011-2012, la Croatie "surpasse légèrement" ses voisins, elle aurait encore "un long chemin à parcourir " déclare Miklos Marschall, directeur général adjoint de l'organisme. Transparency International note que les rapports officiels de Zagreb, sur le financement des campagnes "ne couvrent que jusqu'à 50 à 60% du revenu réel des budgets de campagne" et qu'environ 50% des dépenses déclarées au cours de l'élection de 2012 en Serbie demeurent inconnues. L'organisme recommande, en Croatie et en Macédoine, d'accélérer la transparence financière pendant la période électorale plutôt qu'a posteriori, afin que les citoyens votent "de façon éclairée".
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