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Progrès technique, croissance démographique, commerce bilatéral, développement de la main d’œuvre qualifiée, changement climatique, politiques liées à l'énergie, sont autant de données passées au révélateur de l'économie bleue dans l'étude "Le scénario de transition bleue euro-méditerranéen 2050" publiée en juin 2021.
Ce travail de l'Association des économistes euro-méditerranéens (Emea) et du Réseau euro-méditerranéen pour les études économiques (Emnes) s'appuie sur un précédent rapport paru en juin 2020 définissant quatre piliers de développement : une gouvernance transparente, une vie responsable, une économie inclusive et des objectifs énergétiques et environnementaux durables.
Le document franchit une nouvelle étape en dressant une "projection cohérente des systèmes énergétiques et économiques pour les pays euro-méditerranéens". Il dissocie le développement attendu, grâce à l'économie bleue, en facteurs et secteurs spécifiques pour huit pays*. Et met donc en valeur, les contraintes de capacité et les avantages comparatifs de croissance de chacun d'entre eux par rapport à un scénario de référence basé sur la poursuite des politiques actuelles dans un contexte de développement durable. Il en ressort que pratiquement tous les aspects de cette hypothèse de transition bleue s'avèrent bénéfiques pour les pays étudiés.
Les effets associés des diverses actions se traduisent ainsi par une hausse des PIB allant de 3,7% en Israël sur la période 2020-2030 (3,3% ensuite jusqu'en 2050) à 5,7% en Égypte jusqu'en 2050.
Ce travail de l'Association des économistes euro-méditerranéens (Emea) et du Réseau euro-méditerranéen pour les études économiques (Emnes) s'appuie sur un précédent rapport paru en juin 2020 définissant quatre piliers de développement : une gouvernance transparente, une vie responsable, une économie inclusive et des objectifs énergétiques et environnementaux durables.
Le document franchit une nouvelle étape en dressant une "projection cohérente des systèmes énergétiques et économiques pour les pays euro-méditerranéens". Il dissocie le développement attendu, grâce à l'économie bleue, en facteurs et secteurs spécifiques pour huit pays*. Et met donc en valeur, les contraintes de capacité et les avantages comparatifs de croissance de chacun d'entre eux par rapport à un scénario de référence basé sur la poursuite des politiques actuelles dans un contexte de développement durable. Il en ressort que pratiquement tous les aspects de cette hypothèse de transition bleue s'avèrent bénéfiques pour les pays étudiés.
Les effets associés des diverses actions se traduisent ainsi par une hausse des PIB allant de 3,7% en Israël sur la période 2020-2030 (3,3% ensuite jusqu'en 2050) à 5,7% en Égypte jusqu'en 2050.
Croissance économique à long terme
Cette progression influe également sur l'emploi. Ainsi, une participation plus nombreuse des femmes sur le marché du travail, des niveaux de postes plus élevés, font reculer les taux de chômage. De 2020 à 2050, ce ratio chute ainsi significativement en Algérie (11,2% à 8,8%), en Égypte (10,5% à 8%), au Maroc (10,2% à 8%), en Tunisie (16,7% à 10%), en Turquie (13,9% à 8,5%) et en Jordanie (18,5% à 10%). Au pire, le taux de chômage connaît une stabilisation comme en Israël (4,6% sur toute la période) ou au Liban (6,6% à 6%).
Reste à franchir le gué de la période 2020-2030 qui, pour certains pays, va se traduire par des coûts à court terme limitant l'ampleur de l'impact positif des différentes mesures. L'étude les explique par "les dépenses nécessaires pour changer l'économie et le système énergétique", ce dernier demandant, par exemple, un afflux de biens importés. Ils mettront "à rude épreuve les marchés des capitaux où la disponibilité des financements reste limitée" avec pour conséquence des déficits commerciaux et publics.
"Cependant, à long terme, les effets d'une productivité permanente (grâce à la transition bleue) stimulent la croissance économique, et ses avantages font plus que compenser les pertes à court terme", analysent les auteurs.
* Maroc, Algérie, Tunisie, Jordanie, Liban, Égypte, Turquie et Israël.
Voir le rapport "The euro-mediterranean blue transition scenario 2050"
Auteurs : Ioannis Charalampidis (chercheur), Panagiotis Karkatsoulis (chercheur) et Leonidas Paroussos (directeur général) à E3MLab, membre associé d'EMNES
Reste à franchir le gué de la période 2020-2030 qui, pour certains pays, va se traduire par des coûts à court terme limitant l'ampleur de l'impact positif des différentes mesures. L'étude les explique par "les dépenses nécessaires pour changer l'économie et le système énergétique", ce dernier demandant, par exemple, un afflux de biens importés. Ils mettront "à rude épreuve les marchés des capitaux où la disponibilité des financements reste limitée" avec pour conséquence des déficits commerciaux et publics.
"Cependant, à long terme, les effets d'une productivité permanente (grâce à la transition bleue) stimulent la croissance économique, et ses avantages font plus que compenser les pertes à court terme", analysent les auteurs.
* Maroc, Algérie, Tunisie, Jordanie, Liban, Égypte, Turquie et Israël.
Voir le rapport "The euro-mediterranean blue transition scenario 2050"
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