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Des process qui ont fait leur preuve pour la maîtrise de la chaîne du froid (photo : DR)
ESPAGNE. Les producteurs de fruits et légumes espagnols ne se sont toujours pas remis de la « crise du concombre » qui durant l'été 2011 a provoqué une chute brutale des exportations.
A l'origine de cette crise : la bactérie mortelle E.Coli détectée en Allemagne, faussement associée aux concombres en provenance du sud de l'Espagne. D'une certaine manière, cette affaire désastreuse a mis en évidence l'efficacité de la traçabilité appliquée à la production horticole espagnole.
Paradoxalement, ces efforts faits dans le sens de cette traçabilité ont en partie porté le développement des exportations espagnoles ces dernières années, notamment en Allemagne, où la législation s'avère particulièrement sévère sur les traces de pesticides : « Nous avons constaté une dizaine d'alertes outre-Rhin l'an dernier concernant des taux résiduels que les autorités sanitaires allemandes jugeaient trop élevés », commente un exportateur espagnol basé à Murcia. « Dans tous les cas, nous avons immédiatement identifié la provenance exacte de la production, et les lots concernés ont été renvoyés sans autre dommage pour la filière. Cette capacité à remonter à la source constitue un gage de qualité pour les acheteurs, et un process qui fonctionne correctement 99 fois sur cent... sauf pour la crise du concombre! ».
A l'origine de cette crise : la bactérie mortelle E.Coli détectée en Allemagne, faussement associée aux concombres en provenance du sud de l'Espagne. D'une certaine manière, cette affaire désastreuse a mis en évidence l'efficacité de la traçabilité appliquée à la production horticole espagnole.
Paradoxalement, ces efforts faits dans le sens de cette traçabilité ont en partie porté le développement des exportations espagnoles ces dernières années, notamment en Allemagne, où la législation s'avère particulièrement sévère sur les traces de pesticides : « Nous avons constaté une dizaine d'alertes outre-Rhin l'an dernier concernant des taux résiduels que les autorités sanitaires allemandes jugeaient trop élevés », commente un exportateur espagnol basé à Murcia. « Dans tous les cas, nous avons immédiatement identifié la provenance exacte de la production, et les lots concernés ont été renvoyés sans autre dommage pour la filière. Cette capacité à remonter à la source constitue un gage de qualité pour les acheteurs, et un process qui fonctionne correctement 99 fois sur cent... sauf pour la crise du concombre! ».
La traçabilité au service de la qualité
La traçabilité s’impose à tous les niveaux de la filière. Dans les frontières mêmes de la péninsule ibérique, les grands acteurs de la distribution l'exigent des producteurs de fruits et légumes. Pas seulement pour des questions d'hygiène et sécurité, mais pour davantage d’efficience dans le transport et la manutention.
El Corte Inglès a ainsi équipé son immense entrepôt logistique de Valdemoro (dans la région de Madrid) avec un système d’identification RFID permettant de marquer les 10.000 palettes qui sortent chaque jours à destination de 586 centres commerciaux. La technologie appliquée ici (conçue par Toshiba) permet de détecter les puces RFID lors du passage des camions de livraison sous un « arc de contrôle », à la sortie des entrepôts. Une alarme se déclenche si une ou plusieurs palettes ne sont pas identifiées. Même si le système n'est pas à l'abri des erreurs, cette organisation logistique représente une garantie pour des producteurs de denrées périssables.
Pour satisfaire leur clientèle, les transporteurs spécialisés sur le segment des F&L généralisent les process de traçabilité, y compris pour les transports sous température dirigée, dédiés notamment aux aliments dits de « quatrième gamme » (salades en sachets ou légumes emballés, par exemple), qui nécessitent un conditionnement de température entre 0 et 5°C. C'est notamment ce que propose le groupe logistique Integra2 en Espagne, avec son service « Frio Gourmet ».
english version
Voir l'ensemble de notre dossier sur la traçabilité des fruits et légumes méditerranéens
Article réalisé en partenariat avec le Medfel .
El Corte Inglès a ainsi équipé son immense entrepôt logistique de Valdemoro (dans la région de Madrid) avec un système d’identification RFID permettant de marquer les 10.000 palettes qui sortent chaque jours à destination de 586 centres commerciaux. La technologie appliquée ici (conçue par Toshiba) permet de détecter les puces RFID lors du passage des camions de livraison sous un « arc de contrôle », à la sortie des entrepôts. Une alarme se déclenche si une ou plusieurs palettes ne sont pas identifiées. Même si le système n'est pas à l'abri des erreurs, cette organisation logistique représente une garantie pour des producteurs de denrées périssables.
Pour satisfaire leur clientèle, les transporteurs spécialisés sur le segment des F&L généralisent les process de traçabilité, y compris pour les transports sous température dirigée, dédiés notamment aux aliments dits de « quatrième gamme » (salades en sachets ou légumes emballés, par exemple), qui nécessitent un conditionnement de température entre 0 et 5°C. C'est notamment ce que propose le groupe logistique Integra2 en Espagne, avec son service « Frio Gourmet ».
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