
Le marché central fruits et légumes de Gênes (photo DR)
ITALIE. « Il faut repenser toute l’organisation de la filière fruits et légumes ». L’alerte a été lancée lors de la dernière édition du salon international Macfrut, en octobre 2011 à Cesena, par Coldiretti, l’organisation qui rassemble les professionnels du secteur en Italie. Pour son président, Sergio Marini, la filière ne peut plus supporter des coûts de distribution, deux fois plus importants que ceux de son principal concurrent, l’Espagne, alors que les coûts de production sont du même niveau ou presque.
L’Italie reste, devant l’Espagne, le premier producteur en Europe de fruits et légumes avec quelque 300 000 entreprises, une production annuelle autour de 25 millions de tonnes (produits frais et transformés), soit près de 30% de la production européenne, et un chiffre d’affaires de 11 milliards d’euros (sources Coldiretti.).
« Les faiblesses de la filière sont structurelles » confirme l’économiste Gianluca Bagnara pointant la multiplication des intermédiaires, la faible valeur ajoutée, l’insuffisance des investissements, etc.
L’Italie reste, devant l’Espagne, le premier producteur en Europe de fruits et légumes avec quelque 300 000 entreprises, une production annuelle autour de 25 millions de tonnes (produits frais et transformés), soit près de 30% de la production européenne, et un chiffre d’affaires de 11 milliards d’euros (sources Coldiretti.).
« Les faiblesses de la filière sont structurelles » confirme l’économiste Gianluca Bagnara pointant la multiplication des intermédiaires, la faible valeur ajoutée, l’insuffisance des investissements, etc.
Lutter contre les contrefaçons
Voir aussi
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Malte va recevoir 817 M€ de l'UE pour verdir et numériser son économie
-
La production d'électricité solaire européenne a atteint un record pendant l'été 2022
-
Eni acquiert les activités de BP en Algérie
Dans ce contexte les enjeux de la traçabilité apparaissent importants. La pression des consommateurs pour des produits de qualité et une plus grande sécurité alimentaire pousse dans ce sens, de même que la nécessaire protection du «made in Italy » avec des contrefaçons qui n’ont pas épargné le secteur agroalimentaire. Au point que Coldiretti a organisé, en juin 2011, le premier « salon des tromperies » pour dénoncer les faux qui nuisent à l’image d’excellence des produits alimentaires italiens.
En 2010, pas moins de 115 millions de kg de concentré de tomates (l’équivalent de 15% de la production transalpine) ont été importés de Chine - sans garantie quant à la qualité - pour préparer des sauces, exportées ensuite avec le label « made in Italy » car élaborées dans le pays.
Le gouvernement a promulgué une loi en janvier 2011 qui étend l’obligation de préciser sur les étiquettes l’origine géographique de nombreux produits alimentaires, dont les fruits et légumes transformés, ainsi que tous les produits dérivés de la tomate.
En 2010, pas moins de 115 millions de kg de concentré de tomates (l’équivalent de 15% de la production transalpine) ont été importés de Chine - sans garantie quant à la qualité - pour préparer des sauces, exportées ensuite avec le label « made in Italy » car élaborées dans le pays.
Le gouvernement a promulgué une loi en janvier 2011 qui étend l’obligation de préciser sur les étiquettes l’origine géographique de nombreux produits alimentaires, dont les fruits et légumes transformés, ainsi que tous les produits dérivés de la tomate.
Accélérer le mouvement grâce aux technologies sans fil
L’Université de Bologne a lancé un projet international de recherche sur la traçabilité de la filière alimentaire, pour identifier les points sensibles à améliorer tout au long de la chaîne logistique (WFSC ).
Les nouvelles technologies sans fil, RFID et autres, devraient accélérer le mouvement, selon le deuxième rapport sur la traçabilité alimentaire en Italie publié en 2010 par le Cedites et le groupe Aton. Les fréquences utilisées pour les tags RFID ont été libéralisées et les grandes plates-formes logistiques s’équipent.
Des zones de production aux sites de consommation, le suivi de la filière sera assuré avec toutes les informations nécessaires de géolocalisation, respect de la chaîne du froid etc. La grande distribution occupe les avant-postes mais les industries de transformation, tout comme les producteurs et les transporteurs, n’auront d’ici à 2014 d’autre choix que de s’équiper selon les auteurs du rapport.
english version
Voir l'ensemble de notre dossier sur la traçabilité des fruits et légumes méditerranéens
Article réalisé en partenariat avec le Medfel .
Les nouvelles technologies sans fil, RFID et autres, devraient accélérer le mouvement, selon le deuxième rapport sur la traçabilité alimentaire en Italie publié en 2010 par le Cedites et le groupe Aton. Les fréquences utilisées pour les tags RFID ont été libéralisées et les grandes plates-formes logistiques s’équipent.
Des zones de production aux sites de consommation, le suivi de la filière sera assuré avec toutes les informations nécessaires de géolocalisation, respect de la chaîne du froid etc. La grande distribution occupe les avant-postes mais les industries de transformation, tout comme les producteurs et les transporteurs, n’auront d’ici à 2014 d’autre choix que de s’équiper selon les auteurs du rapport.
english version
Voir l'ensemble de notre dossier sur la traçabilité des fruits et légumes méditerranéens
Article réalisé en partenariat avec le Medfel .