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MAROC. Le face-à-face entre forces de sécurité marocaines et Front Polisario dans la région de Guerguerat, au sud du Sahara occidental, inquiète l'Onu.
La tension monte encore d'un cran en ce début septembre 2016. Les forces ennemies se trouveraient à moins de 120 mètres l'une de l'autre malgré les efforts de médiation de la Minurso. La Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental est chargée, depuis 1991, de "surveiller le cessez-le-feu et d´organiser un référendum qui permettrait aux habitants du Sahara occidental, habilités à voter, de décider du statut futur de ce territoire". Selon le Conseil de sécurité de l'Onu, l'accord de cessez-le-feu de 1991 a déjà été violé par le Maroc et le Front Polisario avec ce déploiement d'hommes armés.
Les Nations Unes craignent "une reprise des hostilités, avec un risque d'implications régionales" selon Stéphane Dujarric, leur porte-parole, s'exprimant jeudi 8 septembre 2016. Nikosazana Dlamini-Zuma, président de la Commission de l'Union africaine, estime que les deux parties doivent «œuvrer de bonne foi et sans conditions préalables, afin de créer l’environnement nécessaire à la reprise des négociations et la tenue du référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui, dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes de la Charte des Nations unies, ainsi que les résolutions et décisions de l’ONU et de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA)."
Le 27 août 2016, l'Onu avait déjà appelé le Maroc et le Front Polisario à "retirer les éléments armés dans la zone tampon du Sahara occidental... afin d'empêcher toute nouvelle escalade et permettre à la Minurso de tenir des discussions avec les deux parties sur la situation."
En mars 2016, le Maroc demandait à la Minurso de fermer son bureau de liaison militaire. Le conseil de sécurité de l'Onu estimait alors "urgent que la mission puisse de nouveau exercer pleinement ses fonctions."
Des observateurs militaires non armés et des responsables de l'Onu tentent aujourd'hui d'"entamer un dialogue avec les parties et les pays directement concernés pour conseiller la retenue et identifier les possibilités de résoudre cette crise" précise Stéphane Dujarric.
Le regain de tension s'explique par la construction d'une route menée par le Maroc et à laquelle s'oppose le Polisario. Le Maroc justifie en outre la présence de ses militaires par une opération anti-contrebande. Jeudi 8 septembre 2016, Rabat indiquait vouloir poursuivre cette opération.
Lire aussi : Le Maroc et l'Algérie veulent renouer leurs liens
La tension monte encore d'un cran en ce début septembre 2016. Les forces ennemies se trouveraient à moins de 120 mètres l'une de l'autre malgré les efforts de médiation de la Minurso. La Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental est chargée, depuis 1991, de "surveiller le cessez-le-feu et d´organiser un référendum qui permettrait aux habitants du Sahara occidental, habilités à voter, de décider du statut futur de ce territoire". Selon le Conseil de sécurité de l'Onu, l'accord de cessez-le-feu de 1991 a déjà été violé par le Maroc et le Front Polisario avec ce déploiement d'hommes armés.
Les Nations Unes craignent "une reprise des hostilités, avec un risque d'implications régionales" selon Stéphane Dujarric, leur porte-parole, s'exprimant jeudi 8 septembre 2016. Nikosazana Dlamini-Zuma, président de la Commission de l'Union africaine, estime que les deux parties doivent «œuvrer de bonne foi et sans conditions préalables, afin de créer l’environnement nécessaire à la reprise des négociations et la tenue du référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui, dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes de la Charte des Nations unies, ainsi que les résolutions et décisions de l’ONU et de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA)."
Le 27 août 2016, l'Onu avait déjà appelé le Maroc et le Front Polisario à "retirer les éléments armés dans la zone tampon du Sahara occidental... afin d'empêcher toute nouvelle escalade et permettre à la Minurso de tenir des discussions avec les deux parties sur la situation."
En mars 2016, le Maroc demandait à la Minurso de fermer son bureau de liaison militaire. Le conseil de sécurité de l'Onu estimait alors "urgent que la mission puisse de nouveau exercer pleinement ses fonctions."
Des observateurs militaires non armés et des responsables de l'Onu tentent aujourd'hui d'"entamer un dialogue avec les parties et les pays directement concernés pour conseiller la retenue et identifier les possibilités de résoudre cette crise" précise Stéphane Dujarric.
Le regain de tension s'explique par la construction d'une route menée par le Maroc et à laquelle s'oppose le Polisario. Le Maroc justifie en outre la présence de ses militaires par une opération anti-contrebande. Jeudi 8 septembre 2016, Rabat indiquait vouloir poursuivre cette opération.
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