
Le Président de la Turquie poursuit sa politique de taux bas en dépit d'une forte inflation. Photo DR
Voir aussi
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
Le Premier ministre grec se dit prêt à "accueillir" l'armée turque
-
La Turquie menace la Grèce de s'emparer militairement des îles de la mer Égée
-
Augmentation massive des prix du gaz et de l'électricité en Turquie
-
TotalEnergies et Eni font une nouvelle "découverte significative de gaz" au large de Chypre
TURQUIE. La livre Turque a chuté de plus de 40% par rapport au dollar depuis le début de l'année. Confrontée à une inflation de près de 15% , la Turquie devrait logiquement augmenter ses taux d'intérêt. Recep Tayyip Erdogan ne veut pas en entendre parler car cette politique monétaire freinerait la croissance.
Le Président Turc dénonce un « complot ». Lundi 22 novembre, il a évoqué une « guerre d’indépendance économique » pour justifier une nouvelle baisse des taux, la troisième en deux mois. Ses déclarations ont affolé les marchés, provocant dès le lendemain une baisse record de 15% de la livre par rapport au dollar. Elle s'inscrit dans une tendance lourde. Il s'agit du onzième jour de repli consécutif.
Recep Tayyip Erdogan a limogé trois gouverneurs de la Banque centrale turque en trois ans. Ils refusaient de suivre une politique monétaire jugée suicidaire par de nombreux économistes.
Jamais la livre turque n'a été aussi faible par rapport au dollar. La rapidité de cette dégringolade place les sociétés turques importatrices dans une situation impossible. Ainsi, Apple et certaines entreprises du secteur de la chimie ont suspendue leurs ventes. Les prix des produits alimentaires (+22% en 2020), de l'énergie (gaz, électricité...), flambent.
La Banque Mondiale estime que 13,9% de la population turque vivait sous le seuil du taux de pauvreté en 2020.
Le Président Turc dénonce un « complot ». Lundi 22 novembre, il a évoqué une « guerre d’indépendance économique » pour justifier une nouvelle baisse des taux, la troisième en deux mois. Ses déclarations ont affolé les marchés, provocant dès le lendemain une baisse record de 15% de la livre par rapport au dollar. Elle s'inscrit dans une tendance lourde. Il s'agit du onzième jour de repli consécutif.
Recep Tayyip Erdogan a limogé trois gouverneurs de la Banque centrale turque en trois ans. Ils refusaient de suivre une politique monétaire jugée suicidaire par de nombreux économistes.
Jamais la livre turque n'a été aussi faible par rapport au dollar. La rapidité de cette dégringolade place les sociétés turques importatrices dans une situation impossible. Ainsi, Apple et certaines entreprises du secteur de la chimie ont suspendue leurs ventes. Les prix des produits alimentaires (+22% en 2020), de l'énergie (gaz, électricité...), flambent.
La Banque Mondiale estime que 13,9% de la population turque vivait sous le seuil du taux de pauvreté en 2020.