
Jahred Kushner et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou lors de l'inauguration de l'ambassade américaine à Jérusalem (photo : Ambassade des Etats-Unis)
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ISRAËL / PALESTINE. Alors que le plan de paix américain destiné à régler le problème israélo-palestinien devrait être dévoilé après le ramadan (début juin), les premières tendances commencent à être délivrées.
Jeudi 2 mai 2019 au soir, Jared Kushner, gendre de Donald Trump et en charge des négociations côté américain depuis deux ans, a indiqué que ce plan ne ferait pas référence à "une solution à deux États". "Je réalise que ceci signifie des choses différentes selon les personnes. Si vous dîtes "deux États", ça veut dire une chose pour les Israéliens et une autre pour les Palestiniens", souligne-t-il. En revanche, la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël "fera partie de tout accord final", précise Jared Kushner.
Les dirigeants palestiniens refusent de négocier avec les Américains sur tout projet depuis justement l'annonce de leur reconnaissance de Jérusalem suivie du transfert de l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem.
"La question est désormais de savoir si les dirigeants (palestiniens) ont le courage de monter à bord pour vraiment améliorer la vie de leur peuple. C'est très décourageant pour nous de voir les dirigeants palestiniens attaquer un plan dont ils ne connaissent pas le contenu au lieu de tenter de discuter avec nous", clame Jared Kushner. Le texte devrait favoriser un développement économique des territoires occupés plutôt que la création d'un État palestinien.
En septembre 2018, Donald Trump avait surpris en affirmant, pour la première fois, soutenir la création d'un État palestinien coexistant avec Israël. Quelques jours avant, selon Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, le président américain aurait évoqué avec lui la fondation d'une confédération entre la Palestine et la Jordanie.
Jeudi 2 mai 2019 au soir, Jared Kushner, gendre de Donald Trump et en charge des négociations côté américain depuis deux ans, a indiqué que ce plan ne ferait pas référence à "une solution à deux États". "Je réalise que ceci signifie des choses différentes selon les personnes. Si vous dîtes "deux États", ça veut dire une chose pour les Israéliens et une autre pour les Palestiniens", souligne-t-il. En revanche, la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël "fera partie de tout accord final", précise Jared Kushner.
Les dirigeants palestiniens refusent de négocier avec les Américains sur tout projet depuis justement l'annonce de leur reconnaissance de Jérusalem suivie du transfert de l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem.
"La question est désormais de savoir si les dirigeants (palestiniens) ont le courage de monter à bord pour vraiment améliorer la vie de leur peuple. C'est très décourageant pour nous de voir les dirigeants palestiniens attaquer un plan dont ils ne connaissent pas le contenu au lieu de tenter de discuter avec nous", clame Jared Kushner. Le texte devrait favoriser un développement économique des territoires occupés plutôt que la création d'un État palestinien.
En septembre 2018, Donald Trump avait surpris en affirmant, pour la première fois, soutenir la création d'un État palestinien coexistant avec Israël. Quelques jours avant, selon Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, le président américain aurait évoqué avec lui la fondation d'une confédération entre la Palestine et la Jordanie.