
La forte sécheresse a nui aux rendements (photo : Ministère marocain de l'agriculture et de la pêche maritime)
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MAROC. Le Maroc affiche un taux de croissance de 1,6% en 2016 contre 4,5% en 2015. Une chute importante pour un pays bénéficiant d'une croissance supérieure à 2,5 depuis 2001.
Selon Mohamed Boussaid, "une baisse très importante de la valeur ajoutée agricole" et une campagne 2015/2016 marquée par une pluviométrie déficitaire, expliquent cette décélération. Le ministre marocain de l'Economie et des Finances précise que la baisse de valeur ajoutée agricole atteint les 8% à cause de la sécheresse avec notamment une chute de 70% de la production céréalière qui passe à 33,5 millions de quintaux. "2016 a été l'année la plus sèche sur les trente dernières années", commente-t-il. Les productions oléicole (+24%), agrumicole (+7%) ainsi que l'élevage (+4 à +5%), les cultures maraîchères (+4 à +5%) et les cultures industrielles (+5%) permettent de tempérer ce recul. Tout comme le bon comportement des exportations et ses 9,2% de progression avec l'agriculture, l'industrie automobile et aéronautique, l'électronique et le textile.
En juin 2016, Bank al-Maghrib, la banque centrale du Maroc, tirait déjà la sonnette d'alarme envisageant un taux de croissance de 1,2% pour 2016, tout en pronostiquant un retour à 4% en 2017. Le Fonds monétaire international (FMI) envisageait lui, dès avril 2016, une croissance de 2,3% en 2016 et indiquait encore, en décembre 2016, que la fourchette se situerait entre 1,5% et 2%.
Le FMI anticipe également une croissance en 2017 et l'évalue à 4,4%.
Avec quatre millions d'emplois et une population rurale estimée à dix-huit millions de personnes (49% de l'ensemble des ménages marocains), l'agriculture représente 14% du PIB du Maroc.
D'autre part, le déficit du pays affiche 3,9% du PIB contre 4,2% en 2015. "Malgré un contexte international défavorable, un faible niveau de croissance, le coût de certaines mesures fiscales et la non réalisation des prévisions au titre des dons du Conseil de coopération du Golfe (CCG), le déficit budgétaire a poursuivi sa trajectoire baissière pour se situer autour de 3,9% du PIB", indique Mohamed Boussaid. Maîtrise des dépenses courantes (baisse de 0,1%) et mobilisation des recettes fiscales (en hausse de 4,1%) parviennent à éviter le creusement du déficit.
Selon Mohamed Boussaid, "une baisse très importante de la valeur ajoutée agricole" et une campagne 2015/2016 marquée par une pluviométrie déficitaire, expliquent cette décélération. Le ministre marocain de l'Economie et des Finances précise que la baisse de valeur ajoutée agricole atteint les 8% à cause de la sécheresse avec notamment une chute de 70% de la production céréalière qui passe à 33,5 millions de quintaux. "2016 a été l'année la plus sèche sur les trente dernières années", commente-t-il. Les productions oléicole (+24%), agrumicole (+7%) ainsi que l'élevage (+4 à +5%), les cultures maraîchères (+4 à +5%) et les cultures industrielles (+5%) permettent de tempérer ce recul. Tout comme le bon comportement des exportations et ses 9,2% de progression avec l'agriculture, l'industrie automobile et aéronautique, l'électronique et le textile.
En juin 2016, Bank al-Maghrib, la banque centrale du Maroc, tirait déjà la sonnette d'alarme envisageant un taux de croissance de 1,2% pour 2016, tout en pronostiquant un retour à 4% en 2017. Le Fonds monétaire international (FMI) envisageait lui, dès avril 2016, une croissance de 2,3% en 2016 et indiquait encore, en décembre 2016, que la fourchette se situerait entre 1,5% et 2%.
Le FMI anticipe également une croissance en 2017 et l'évalue à 4,4%.
Avec quatre millions d'emplois et une population rurale estimée à dix-huit millions de personnes (49% de l'ensemble des ménages marocains), l'agriculture représente 14% du PIB du Maroc.
D'autre part, le déficit du pays affiche 3,9% du PIB contre 4,2% en 2015. "Malgré un contexte international défavorable, un faible niveau de croissance, le coût de certaines mesures fiscales et la non réalisation des prévisions au titre des dons du Conseil de coopération du Golfe (CCG), le déficit budgétaire a poursuivi sa trajectoire baissière pour se situer autour de 3,9% du PIB", indique Mohamed Boussaid. Maîtrise des dépenses courantes (baisse de 0,1%) et mobilisation des recettes fiscales (en hausse de 4,1%) parviennent à éviter le creusement du déficit.