
Les Italiens dans la rue pour protester contre la coalition gouvernementale (photo : Cgil)
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ITALIE. Retour de boomerang en Italie. Alors que le vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio venait de recevoir des représentants des gilets jaunes en France - déclenchant le rappel de l'Ambassadeur de France en Italie à Paris - et que l'autre vice-président Matteo Salvini, ciblant Emmanuel Macron, affirmait soutenir "les citoyens honnêtes qui protestent contre un président gouvernant contre son peuple", voila que la contestation enfle à son tour en Italie.
Samedi 9 février 2019, plusieurs centaines de manifestants ont défilé dans les rues de Rome pour demander une vraie politique de croissance accompagnée par un plan massif d'investissements publics et privés et des réformes ambitieuses.
A l'origine de ce mouvement sous le mot d'ordre "L'avenir du Travail" ("Il Futuro del Lavoro"), trois syndicats (Cgil, Cisl, Uli) appellent le gouvernement italien à "sortir de la réalité virtuelle et se caler sur notre réalité du travail", souligne Annamaria Furlan, numéro un de la Csil représentant 5,5 millions d'adhérents.
Dans un document, l'intersyndicale "exige la création d'emplois de qualité, des investissements publics et privés dans les infrastructures, des politiques fiscales justes et équitables, la réévaluation des retraites, des interventions en faveur de la stabilité sociale du pays à partir de l'aide sociale, de la santé, de l'éducation et de l'administration publique, le renouvellement des contrats publics, davantage de ressources pour les jeunes, les femmes et le Sud".
"Il est pour le moins singulier qu'un vice-Premier ministre ait le temps de rencontrer les opposants au gouvernement voisin alors qu'il n'a pas le temps de rencontrer les opposants dans son pays", souligne notamment Maurizio Landini, secrétaire général d'un autre syndicat, la Cgil.
Samedi 9 février 2019, plusieurs centaines de manifestants ont défilé dans les rues de Rome pour demander une vraie politique de croissance accompagnée par un plan massif d'investissements publics et privés et des réformes ambitieuses.
A l'origine de ce mouvement sous le mot d'ordre "L'avenir du Travail" ("Il Futuro del Lavoro"), trois syndicats (Cgil, Cisl, Uli) appellent le gouvernement italien à "sortir de la réalité virtuelle et se caler sur notre réalité du travail", souligne Annamaria Furlan, numéro un de la Csil représentant 5,5 millions d'adhérents.
Dans un document, l'intersyndicale "exige la création d'emplois de qualité, des investissements publics et privés dans les infrastructures, des politiques fiscales justes et équitables, la réévaluation des retraites, des interventions en faveur de la stabilité sociale du pays à partir de l'aide sociale, de la santé, de l'éducation et de l'administration publique, le renouvellement des contrats publics, davantage de ressources pour les jeunes, les femmes et le Sud".
"Il est pour le moins singulier qu'un vice-Premier ministre ait le temps de rencontrer les opposants au gouvernement voisin alors qu'il n'a pas le temps de rencontrer les opposants dans son pays", souligne notamment Maurizio Landini, secrétaire général d'un autre syndicat, la Cgil.