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Les manifestants égyptiens réclament le départ d'al-Sissi (photo : Socialist worker)
ÉGYPTE. Selon plusieurs ONG, plus d'un millier d'arrestations se sont déroulées depuis le début, vendredi 20 septembre 2019 principalement au Caire et à Suez, des manifestations contre le président Abdel Fattah al-Sissi. Ces mouvements interdits par le pouvoir sont initiés par l'homme d'affaires égyptien de quarante-cinq ans Mohamed Aly. Depuis son exil en Espagne, il accuse dans des vidéos de corruption le chef de l'Etat - dont il réclame le départ - et l'armée.
Le Centre égyptien pour les libertés et les droits parle de 1 003 arrestations et le Centre pour les droits économiques et sociaux de 1 1 298.
Amnesty International, Human Rights Watch, The Commitee to protect journalists (CPJ) dénoncent cette répression qui touche aussi bien des universitaires, des militants politiques que des journalistes. Parmi ceux-ci figurent des personnalités de l'opposition comme l'avocate et militante des droits de l'homme Mahienour El-Masry, le professeur de sciences politiques à l'Université du Caire Hazem Hosni (qui avait appelé au boycott de la présidentielle de 2018) ou Khaled Dawoud, politicien, journaliste et membre du Mouvement démocratique civil.
Ce parti de gauche demande d'ailleurs la libération des personnes incarcérées et appelle à un "dialogue national".
"Les forces de sécurité égyptiennes ont réagi à maintes reprises à des manifestations pacifiques par une répression brutale (...) Des avocats du Caire évoquent des centaines de détenus, dont des femmes et des enfants, placés pendant le week-end dans les bases des Forces de la sécurité centrale, des centres de détention illégaux", souligne dans un communiqué Human Rights Watch. L'ONG précise que "le gouvernement du président al-Sissi cherche à criminaliser la dissidence pacifique, souvent en qualifiant les dissidents de terroristes et en les condamnant à de longues peines de prison".
Mohamed Aly appelle à de nouvelles manifestations vendredi 27 septembre 2019.
Le Centre égyptien pour les libertés et les droits parle de 1 003 arrestations et le Centre pour les droits économiques et sociaux de 1 1 298.
Amnesty International, Human Rights Watch, The Commitee to protect journalists (CPJ) dénoncent cette répression qui touche aussi bien des universitaires, des militants politiques que des journalistes. Parmi ceux-ci figurent des personnalités de l'opposition comme l'avocate et militante des droits de l'homme Mahienour El-Masry, le professeur de sciences politiques à l'Université du Caire Hazem Hosni (qui avait appelé au boycott de la présidentielle de 2018) ou Khaled Dawoud, politicien, journaliste et membre du Mouvement démocratique civil.
Ce parti de gauche demande d'ailleurs la libération des personnes incarcérées et appelle à un "dialogue national".
"Les forces de sécurité égyptiennes ont réagi à maintes reprises à des manifestations pacifiques par une répression brutale (...) Des avocats du Caire évoquent des centaines de détenus, dont des femmes et des enfants, placés pendant le week-end dans les bases des Forces de la sécurité centrale, des centres de détention illégaux", souligne dans un communiqué Human Rights Watch. L'ONG précise que "le gouvernement du président al-Sissi cherche à criminaliser la dissidence pacifique, souvent en qualifiant les dissidents de terroristes et en les condamnant à de longues peines de prison".
Mohamed Aly appelle à de nouvelles manifestations vendredi 27 septembre 2019.