
Le chef d'Etat major de l'armée algérienne, Ahmed Gaïd Salah, met en garde les puissances étrangères qui voudraient déstabiliser l'Algérie (photo : DR)
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ALGÉRIE. Alors que le tout nouveau président par intérim Abdelkader Bensalah a fixé l'élection présidentielle au 4 juillet 2019, ce 12 avril 2019, l'Algérie va vivre une nouvelle journée de manifestations contre le pouvoir. Le huitième vendredi de forte mobilisation.
De son côté, le général Ahmed Gaïd Salah, l'homme fort du régime conforté par la démission d'Abdelaziz Bouteflika mais aussi chef d'Etat major de l'armée algérienne, met en garde contre "des tentatives de la part de certaines parties étrangères de déstabiliser le pays." Sans les nommer. Certains y voient une allusion à la France. Il déplore aussi des "slogans irréalistes visant à détruire les institutions de l'Etat" dans les manifestations.
Saïd Sadi, ancien président du parti d'opposition RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie), lui demande de démissionner. "En ces moments décisifs pour la patrie, chaque Algérien est mis face à ses responsabilités. Vous tout particulièrement. Il est temps de partir. Parce que vous êtes âgé, parce que le système que vous avez soutenu a échoué et, surtout, parce qu’il est condamné par l’exceptionnelle mobilisation citoyenne qui fait renaître la nation depuis le 22 février", indique-t-il sur sa page Facebook.
Un important dispositif policier, avec des forces anti-émeutes, se déploie notamment dans le centre-ville d'Alger et des barrages filtrants ont été installés sur les principaux axes convergents vers la capitale.
Pour le général à la retraite Ali Ghediri, qui a présenté, jeudi 11 avril 2019 sur Dzaïr Niews, une nouvelle fois sa candidature à l'élection présidentielle (il se trouvait déjà sur les rangs lors de celle prévue le 18 avril 2019 puis annulée par le président Abdelaziz Bouteflika), "le temps joue contre nous et plus révolution dure dans le temps, plus les risques augmentent, notamment les risques sécuritaires."
Les inscriptions sur les listes électorales seront ouvertes du 16 au 23 avril 2019 comme l'a précisé le ministère algérien de l'Intérieur.
De son côté, le général Ahmed Gaïd Salah, l'homme fort du régime conforté par la démission d'Abdelaziz Bouteflika mais aussi chef d'Etat major de l'armée algérienne, met en garde contre "des tentatives de la part de certaines parties étrangères de déstabiliser le pays." Sans les nommer. Certains y voient une allusion à la France. Il déplore aussi des "slogans irréalistes visant à détruire les institutions de l'Etat" dans les manifestations.
Saïd Sadi, ancien président du parti d'opposition RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie), lui demande de démissionner. "En ces moments décisifs pour la patrie, chaque Algérien est mis face à ses responsabilités. Vous tout particulièrement. Il est temps de partir. Parce que vous êtes âgé, parce que le système que vous avez soutenu a échoué et, surtout, parce qu’il est condamné par l’exceptionnelle mobilisation citoyenne qui fait renaître la nation depuis le 22 février", indique-t-il sur sa page Facebook.
Un important dispositif policier, avec des forces anti-émeutes, se déploie notamment dans le centre-ville d'Alger et des barrages filtrants ont été installés sur les principaux axes convergents vers la capitale.
Pour le général à la retraite Ali Ghediri, qui a présenté, jeudi 11 avril 2019 sur Dzaïr Niews, une nouvelle fois sa candidature à l'élection présidentielle (il se trouvait déjà sur les rangs lors de celle prévue le 18 avril 2019 puis annulée par le président Abdelaziz Bouteflika), "le temps joue contre nous et plus révolution dure dans le temps, plus les risques augmentent, notamment les risques sécuritaires."
Les inscriptions sur les listes électorales seront ouvertes du 16 au 23 avril 2019 comme l'a précisé le ministère algérien de l'Intérieur.