
La Grande Mosquée de Marseille se trouve au point mort (photo : Association de la Grande Mosquée de Marseille)
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BOUCHES-DU-RHÔNE. Statuant en référé, le Tribunal administratif a décidé de rejeter une requête de l'association de la grande mosquée de Marseille. Elle protestait contre la résiliation en octobre 2016 du bail signé en octobre 2007 pour le terrain où devait s'ériger le lieu de culte.
La justice marseillaise indique qu'"une reprise des relations contractuelles à titre provisoire serait, dans les circonstances de l'espèce, de nature à porter atteinte excessive à l'intérêt général".
Malgré la pose d'un première pierre en 2010, le projet de Grande Mosquée n'a jamais vu le jour sur le terrain de 8 000 m² dévolu. Le permis de construire accordé en novembre 2009 était devenu caduque. Après une première annulation en 2011, il avait été finalement été validé en juin 2012.
De plus, le loyer assorti au bail emphytéotique de cinquante ans connaissait des retards de paiement avec une ardoise de 62 259 € pour la mairie.
Le site des anciens abattoirs de Marseille, dont le bâtiment n'a même pas encore été détruit, devait voir s'édifier une salle de prière de 3 500 m² sur 6 000 m² de bâtis conçue par le Bureau Architecture Méditerranée (BAM) vainqueur de l'appel d'offres. Elle devait accueillir, après un investissement de 22 M€, quelque 7 000 fidèles.
En octobre 2016, le Conseil français du culte musulman (CFCM) indiquait vouloir relancer le projet. Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, ne se trouve pas opposé à cette idée et favorisera tout nouveau dossier en ce sens, "si un jour la communauté musulmane veut ériger une grande mosquée" précisait-t-il lors d'un conseil municipal le 3 octobre 2016.
La justice marseillaise indique qu'"une reprise des relations contractuelles à titre provisoire serait, dans les circonstances de l'espèce, de nature à porter atteinte excessive à l'intérêt général".
Malgré la pose d'un première pierre en 2010, le projet de Grande Mosquée n'a jamais vu le jour sur le terrain de 8 000 m² dévolu. Le permis de construire accordé en novembre 2009 était devenu caduque. Après une première annulation en 2011, il avait été finalement été validé en juin 2012.
De plus, le loyer assorti au bail emphytéotique de cinquante ans connaissait des retards de paiement avec une ardoise de 62 259 € pour la mairie.
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En octobre 2016, le Conseil français du culte musulman (CFCM) indiquait vouloir relancer le projet. Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, ne se trouve pas opposé à cette idée et favorisera tout nouveau dossier en ce sens, "si un jour la communauté musulmane veut ériger une grande mosquée" précisait-t-il lors d'un conseil municipal le 3 octobre 2016.