Voir aussi
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Eni acquiert les activités de BP en Algérie
-
Abdoulaye Bathily devient le nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu en Libye
-
Europlasma s'engage dans le traitement en France des déchets d'amiante algériens
LIBYE. Selon le ministère libyen du Pétrole et du Gaz, la production de pétrole brut dans le pays est passée de 700 000 à 900 000 barils par jour. Cette annonce effectuée lundi 10 janvier 2022 s'explique par la fin des travaux de maintenance, en raison de pannes opérationnelles, effectués sur un oléoduc reliant les champs pétroliers Samah et Dhurha au terminal d'exportation d'Es Sider, le plus important du pays.
Achevés plus tôt que prévus (2 jours au lieu d'une semaine) mercredi 5 janvier 2022 par les équipes techniques de Waha Oil Company, les travaux avaient conduit à une baisse de la production estimée à environ un million de barils. Une activité cruciale pour la Libye puisque les recettes pétrolières ont représenté en 103,4 mrds de dinars libyens (22,39 mrds$ - 19,90 mrds€) en 2021 soit 97% des revenus de la Libye.
Parallèlement, ce secteur a du également faire face à la fermeture forcée depuis fin décembre 2021 de plusieurs champs à l'ouest dont celui d'Al-Sharara, le plus vaste du pays ainsi que trois autres (al-Feel, al-Wafa et al-Hamada) représentant plus de 300 000 barils par jour selon la NOC, la Compagnie nationale pétrolière.
Achevés plus tôt que prévus (2 jours au lieu d'une semaine) mercredi 5 janvier 2022 par les équipes techniques de Waha Oil Company, les travaux avaient conduit à une baisse de la production estimée à environ un million de barils. Une activité cruciale pour la Libye puisque les recettes pétrolières ont représenté en 103,4 mrds de dinars libyens (22,39 mrds$ - 19,90 mrds€) en 2021 soit 97% des revenus de la Libye.
Parallèlement, ce secteur a du également faire face à la fermeture forcée depuis fin décembre 2021 de plusieurs champs à l'ouest dont celui d'Al-Sharara, le plus vaste du pays ainsi que trois autres (al-Feel, al-Wafa et al-Hamada) représentant plus de 300 000 barils par jour selon la NOC, la Compagnie nationale pétrolière.
Fermeture de gazoducs
Le gouvernement de transition se heurte toujours dans cette région au Petroleum Facilities Guard (PFG) force paramilitaire protégeant les installations d'hydrocarbures dans cette partie de la Libye qui donne une caisse de résonance à ses revendications (notamment des arriérés de salaire) en pratiquant le blocage.
La NOC a d'ailleurs déclaré l'état de force majeure qui lui permet de s'exonérer de sa responsabilité en cas de non-respect des contrats de livraison. Son président, Mustafa Sanalla a regretté que "ces agissements causent des souffrances aux citoyens et nous ne permettrons pas qu'ils deviennent un moyen de politiser les ressources des Libyens à des fins sectaires ou pour servir des intérêts individuels."
La fermeture du gazoduc alimentant le complexe gazier de Mellitah depuis al-Wafa pose notamment un problème à ses gestionnaires, la NOC et l'Italien Eni, pour livrer le gaz en Italie. De même celui d'Al-Charara, exploité par une coentreprise réunissant la NOC, l'Espagnol Repsol, le Français TotalEnergies, l'Autrichien OMV et le Norvégien Statoil, réduit les possibilité de fourniture d'électricité de la Compagnie générale de l'électricité qui envisage "un déficit d'environ 2 500 mégawatts" avec pour conséquences directes, d'"allonger les heures de coupures".
Les deux limitations de production cumulées ont provoqué une baisse d'1,3 million à 800 000 barils par jour de la production, le plus bas niveau depuis plus d'un an. En 2011, avant la première guerre civile, elle atteignait les 1,6 million.
La Libye dispose aujourd'hui de quatre raffineries sur son sol. Celle de Zawiyah (120 000 b/j de capacité), près de Tripoli, deux autres à l'Est du pays, Tobrouk (20 000 b/j) et Sarir (10 000 b/j) et celle, la plus importante de Ras Lanouf (golfe de Syrte) avec une capacité de 200 000 b/j. En avril 2011, le ministre libyen de l'Economie et du Commerce et son homologue du Pétrole et du Gaz avaient annoncé étudier plusieurs projets de construction de raffineries dans différentes régions du pays. Ils prévoyaient de les financer par des investissements locaux et internationaux sous forme de Partenariats Public Privé (PPP).
La NOC a d'ailleurs déclaré l'état de force majeure qui lui permet de s'exonérer de sa responsabilité en cas de non-respect des contrats de livraison. Son président, Mustafa Sanalla a regretté que "ces agissements causent des souffrances aux citoyens et nous ne permettrons pas qu'ils deviennent un moyen de politiser les ressources des Libyens à des fins sectaires ou pour servir des intérêts individuels."
La fermeture du gazoduc alimentant le complexe gazier de Mellitah depuis al-Wafa pose notamment un problème à ses gestionnaires, la NOC et l'Italien Eni, pour livrer le gaz en Italie. De même celui d'Al-Charara, exploité par une coentreprise réunissant la NOC, l'Espagnol Repsol, le Français TotalEnergies, l'Autrichien OMV et le Norvégien Statoil, réduit les possibilité de fourniture d'électricité de la Compagnie générale de l'électricité qui envisage "un déficit d'environ 2 500 mégawatts" avec pour conséquences directes, d'"allonger les heures de coupures".
Les deux limitations de production cumulées ont provoqué une baisse d'1,3 million à 800 000 barils par jour de la production, le plus bas niveau depuis plus d'un an. En 2011, avant la première guerre civile, elle atteignait les 1,6 million.
La Libye dispose aujourd'hui de quatre raffineries sur son sol. Celle de Zawiyah (120 000 b/j de capacité), près de Tripoli, deux autres à l'Est du pays, Tobrouk (20 000 b/j) et Sarir (10 000 b/j) et celle, la plus importante de Ras Lanouf (golfe de Syrte) avec une capacité de 200 000 b/j. En avril 2011, le ministre libyen de l'Economie et du Commerce et son homologue du Pétrole et du Gaz avaient annoncé étudier plusieurs projets de construction de raffineries dans différentes régions du pays. Ils prévoyaient de les financer par des investissements locaux et internationaux sous forme de Partenariats Public Privé (PPP).