
Le champ de Nawara est menacé par les mouvements de protestation (photo : DR)
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TUNISIE. Hela Cheikhrouhou, ministre tunisienne de l'Energie et des Mines, annonce, vendredi 2 juin 2017, le quasi-arrêt de la production de pétrole et de gaz dans deux régions du Sud tunisien : les gouvernorats de Tataouine avec le champ de Nawara - dont les travaux de développement se trouve stoppés - et Kébili.
A l'origine de cette décision, les mouvements sociaux qui se poursuivent depuis deux mois alors que la population réclame une meilleure répartition des richesses et des recrutements prioritaires dans les sociétés pétrolières.
S'exprimant sur les ondes de la radio tunisienne Shems FM, Hela Cheikhrouhou évalue à 24 millions de dinars (8,78 M€) par semaine le manque à gagner engendré par les perturbations de production. Les deux régions représentent 46% de la production nationale de pétrole et 27% de la production nationale de gaz.
La veille, le ministère tunisien de l'Energie et des Mines parlait de "répercussions néfastes directement sur l'économie nationale".
Le président Béji Caïd Essebsi a demandé le 10 mai 2017 à l'armée de protéger les sites de production pour éviter que leur fonctionnement soit perturbé par les manifestants.
Le prix des carburants pourrait augmenter en Tunisie.
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