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LIBYE. Ce lundi 24 janvier 2022 devait être un jour d'élection en Libye. Mais, samedi 22 janvier 2022, la Haute commission électorale nationale (HNEC) a indiqué que, malgré qu'elle soit prête techniquement à les organiser, il n'était pas possible de maintenir la feuille de route politique pour ce scrutin présidentiel.
Cette décision n'a surpris personne. Même si Stephanie Williams, conseillère spéciale du Secrétaire général de l'Onu pour la Libye, avait déclaré jeudi 20 janvier 2022 lors d'une visite sur place, avoir entendu "à maintes reprises l'immense désir des Libyens de se rendre aux urnes pour déterminer leur avenir et mettre fin à la longue période de transition par la tenue d'élections inclusives, libres, équitables et crédibles." Elle indiquait également, "j'ai également entendu leurs espoirs que les élections fassent partie de la solution et non du problème en Libye." Ils sont 2,8 millions à s'être inscrits sur les listes électorales pour participer à la première présidentielle de toute l'histoire du pays.
C'est la seconde fois que la date de la présidentielle (mais aussi celle des législatives par ricochet) est reportée. Le gouvernement libyen, encouragé par l'Onu, avait fixé initialement au 24 décembre 2021 ce scrutin. Avant d'y renoncer au dernier moment et de fixer comme nouvelle échéance le 24 janvier 2022. Voici deux semaines, la Commission chargée du suivi des élections du Parlement de Tobrouk refusait d'entériner ce calendrier et réclamait "une nouvelle feuille de route réaliste et applicable, en définissant ses étapes, au lieu de fixer de nouvelles dates et refaire les mêmes erreurs".
Cette décision n'a surpris personne. Même si Stephanie Williams, conseillère spéciale du Secrétaire général de l'Onu pour la Libye, avait déclaré jeudi 20 janvier 2022 lors d'une visite sur place, avoir entendu "à maintes reprises l'immense désir des Libyens de se rendre aux urnes pour déterminer leur avenir et mettre fin à la longue période de transition par la tenue d'élections inclusives, libres, équitables et crédibles." Elle indiquait également, "j'ai également entendu leurs espoirs que les élections fassent partie de la solution et non du problème en Libye." Ils sont 2,8 millions à s'être inscrits sur les listes électorales pour participer à la première présidentielle de toute l'histoire du pays.
C'est la seconde fois que la date de la présidentielle (mais aussi celle des législatives par ricochet) est reportée. Le gouvernement libyen, encouragé par l'Onu, avait fixé initialement au 24 décembre 2021 ce scrutin. Avant d'y renoncer au dernier moment et de fixer comme nouvelle échéance le 24 janvier 2022. Voici deux semaines, la Commission chargée du suivi des élections du Parlement de Tobrouk refusait d'entériner ce calendrier et réclamait "une nouvelle feuille de route réaliste et applicable, en définissant ses étapes, au lieu de fixer de nouvelles dates et refaire les mêmes erreurs".
La marche des institutions démocratiques difficile à franchir
La mésentente entre le gouvernement par intérim d'Abdel Hamid Dbeibah désigné en mars 2021 et le Parlement de l'Est du pays, les recours judiciaires intentés sur l'éligibilité de plusieurs candidats, la non publication de la liste des candidats, autant de points qui rendent de fait improbable la tenue d'élections à court terme. Ceci "ne devraient en aucun cas être instrumentalisés pour saper la stabilité et les progrès réalisés en Libye au cours des quinze derniers mois", souligne toutefois Stephanie Williams.
Depuis le cessez-le-feu permanent signé en octobre 2020 par les belligérants, l'adoption d'une feuille de route en janvier 2021 par le Forum du dialogue libyen mis en place en novembre 2020, la nomination d'un gouvernement transitoire, la Libye n'arrivent pas à franchir la marche supplémentaire. Celle de se doter d'institutions démocratiques qui lui permettrait enfin de passer à l'après conflit, après dix ans de guerres civiles.
La représentante spéciale de l'Onu réitère sa volonté que ce scrutin soit "inclusif, libre, équitable, pacifique et crédible et dont le résultat sera accepté par toutes les parties." Farhan Haq, porte-parole du secrétaire général de l'Onu António Guterres, enfonce le clou en affirmant qu'"il est impératif que la volonté du peuple soit respectée. Les élections présidentielles et parlementaires doivent avoir lieu en Libye dans les conditions appropriées pour mettre fin pacifiquement à la transition politique et transférer le pouvoir aux institutions démocratiquement élues."
La HNEC a demandé à la Chambre des représentants de fournir une nouvelle date dans les trente jours pour ce premier tour de la présidentielle.
Depuis le cessez-le-feu permanent signé en octobre 2020 par les belligérants, l'adoption d'une feuille de route en janvier 2021 par le Forum du dialogue libyen mis en place en novembre 2020, la nomination d'un gouvernement transitoire, la Libye n'arrivent pas à franchir la marche supplémentaire. Celle de se doter d'institutions démocratiques qui lui permettrait enfin de passer à l'après conflit, après dix ans de guerres civiles.
La représentante spéciale de l'Onu réitère sa volonté que ce scrutin soit "inclusif, libre, équitable, pacifique et crédible et dont le résultat sera accepté par toutes les parties." Farhan Haq, porte-parole du secrétaire général de l'Onu António Guterres, enfonce le clou en affirmant qu'"il est impératif que la volonté du peuple soit respectée. Les élections présidentielles et parlementaires doivent avoir lieu en Libye dans les conditions appropriées pour mettre fin pacifiquement à la transition politique et transférer le pouvoir aux institutions démocratiquement élues."
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