
Christine Lagarde refuse toute annulation de la dette publique (capture écran BFMTV)
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UE. La réponse de Christine Lagarde au manifeste publié par une centaine d'économistes demandant l'annulation de la dette publique détenue par la Banque centrale européenne n'a pas tardé. La présidente de la BCE a indiqué, lors d'un entretien sur BFMTV dimanche 7 février 2021, que ceci était "inenvisageable".
Les signataires de ce texte, paru vendredi 5 février 2021 dans neuf journaux européens en Français, en Anglais, en Allemand, en Italien et en Espagnol, soulignaient que près de 25% de la dette publique européenne se trouvait entre les mains de la banque centrale. "Nous devons à nous-mêmes 25% de notre dette", s'étonnaient-ils pour plaider l'effacement des dettes publiques ou leur transformation en dettes perpétuelles sans intérêt. En échange, ils suggéraient que les Etats s'engageraient à "investir les mêmes montants dans la reconstruction écologique et sociale".
Christine Lagarde développe plusieurs arguments pour refuser l'annulation des dettes publiques. En premier lieu, la présidente de la BCE relève que ceci est "légalement impossible, ça serait une violation du traité de la zone euro (...) Ce traité dit que l'on ne peut pas faire tourner la planche à billets pour financer la dépense des Etats." Il s'agit de l'article 123. "Il n'y a pas unanimité des Etats membres à ma connaissance pour réviser le traité", ajoute-t-elle.
Les signataires de ce texte, paru vendredi 5 février 2021 dans neuf journaux européens en Français, en Anglais, en Allemand, en Italien et en Espagnol, soulignaient que près de 25% de la dette publique européenne se trouvait entre les mains de la banque centrale. "Nous devons à nous-mêmes 25% de notre dette", s'étonnaient-ils pour plaider l'effacement des dettes publiques ou leur transformation en dettes perpétuelles sans intérêt. En échange, ils suggéraient que les Etats s'engageraient à "investir les mêmes montants dans la reconstruction écologique et sociale".
Christine Lagarde développe plusieurs arguments pour refuser l'annulation des dettes publiques. En premier lieu, la présidente de la BCE relève que ceci est "légalement impossible, ça serait une violation du traité de la zone euro (...) Ce traité dit que l'on ne peut pas faire tourner la planche à billets pour financer la dépense des Etats." Il s'agit de l'article 123. "Il n'y a pas unanimité des Etats membres à ma connaissance pour réviser le traité", ajoute-t-elle.
"Les dettes se gèrent dans le temps long"
L'annulation conduirait également à "remettre en cause la signature française" et donc impacterait la confiance des investisseurs. "Ca coûterait beaucoup plus cher de se refinancer", souligne Christine Lagarde. elle suggère plutôt pour rembourser cette dette "du temps, de la croissance et troisièmement, une maîtrise de la dépense publique, et là, je crois qu'en France nous avons un peu de marge de manoeuvre sur le sujet."
Lors d'un entretien dans le Journal du Dimanche, dimanche 7 février 2021, la présidente de la BCE précise qu''il ne fait aucun doute" que les pays de la zone euro parviendront à rembourser cette dette. "Les dettes se gèrent dans le temps long. Les investissements réalisés dans de secteurs déterminants pour l'avenir engendreront une croissance plus forte (...) "la reprise sera créatrice d'emplois, et donc fédératrice. Nous allons vers une autre économie, plus numérique, plus verte, plus engagée face au changement climatique et pour le maintien de la biodiversité." Pour Christine Lagarde "2021 sera une année de reprise" mais "nous ne retrouveront pas les niveaux d'activité économique d'avant la pandémie avant mi-2022."
Lors d'un entretien dans le Journal du Dimanche, dimanche 7 février 2021, la présidente de la BCE précise qu''il ne fait aucun doute" que les pays de la zone euro parviendront à rembourser cette dette. "Les dettes se gèrent dans le temps long. Les investissements réalisés dans de secteurs déterminants pour l'avenir engendreront une croissance plus forte (...) "la reprise sera créatrice d'emplois, et donc fédératrice. Nous allons vers une autre économie, plus numérique, plus verte, plus engagée face au changement climatique et pour le maintien de la biodiversité." Pour Christine Lagarde "2021 sera une année de reprise" mais "nous ne retrouveront pas les niveaux d'activité économique d'avant la pandémie avant mi-2022."