Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
Le Président tunisien veut des députés indépendants des partis politiques
-
La Cnuced s'alarme de l'augmentation du chômage et de la pauvreté en Palestine
ISRAËL. Et de trois ! Après deux autres affaires semblables en février 2018, Benyamin Netanyahou est de nouveau soupçonné de fraude et corruption. Le premier ministre israélien aurait tenté de convaincre, en échange de faveurs gouvernementales, le site d'information Walla (groupe Bezec), d'une bonne couverture médiatique. Entre 2012 et 2017, le contenu critiquant le Premier ministre et sa famille aurait été remplacé par "des articles et des photos flatteuses", selon un communiqué de la police.
Le texte recommande, dimanche 2 décembre 2018, l'inculpation de Benyamin Netanyahou ainsi que de sa femme Sara.
Par un autre communiqué, le premier ministre balaie les conclusions de la police les jugeant "sans aucune valeur juridique". Selon lui, "les autorités compétentes, après avoir examiné la question, parviendront à la même conclusion : qu'il n'y a avait rien parce qu'il n'y a rien." Il reste au procureur général à se prononcer sur cette inculpation, comme pour les deux autres précédentes affaires pour lesquelles aucune décision n'a encore été prise.
Une éventuelle inculpation viendrait charger encore plus la barque d'un Premier ministre qui lutte déjà pour garder son siège après la démission de son ministre de la Défense, le nationaliste Avigdor Lieberman le 14 novembre 2018, ainsi que le départ de la coalition au pouvoir du parti Beiteinou qu'il a créé. Benyamin Netanyahou ne dispose ainsi plus que d'une voix de majorité au Parlement.
Avigdor Lieberman a demandé des élections législatives anticipées (elles doivent normalement se dérouler en novembre 2019), cette troisième accusation attise encore plus le débat.
Le texte recommande, dimanche 2 décembre 2018, l'inculpation de Benyamin Netanyahou ainsi que de sa femme Sara.
Par un autre communiqué, le premier ministre balaie les conclusions de la police les jugeant "sans aucune valeur juridique". Selon lui, "les autorités compétentes, après avoir examiné la question, parviendront à la même conclusion : qu'il n'y a avait rien parce qu'il n'y a rien." Il reste au procureur général à se prononcer sur cette inculpation, comme pour les deux autres précédentes affaires pour lesquelles aucune décision n'a encore été prise.
Une éventuelle inculpation viendrait charger encore plus la barque d'un Premier ministre qui lutte déjà pour garder son siège après la démission de son ministre de la Défense, le nationaliste Avigdor Lieberman le 14 novembre 2018, ainsi que le départ de la coalition au pouvoir du parti Beiteinou qu'il a créé. Benyamin Netanyahou ne dispose ainsi plus que d'une voix de majorité au Parlement.
Avigdor Lieberman a demandé des élections législatives anticipées (elles doivent normalement se dérouler en novembre 2019), cette troisième accusation attise encore plus le débat.