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EGYPTE. Standard & Poor's (S&P) a annoncé dans un communiqué le 25 juin 2012 que la note "B" attribuée à l'Égypte serait mise sous surveillance avec des perspectives négatives selon l'évolution politique du pays.
La note serait susceptible d'être baissée dans les trois mois à venir, selon les décisions politiques qui seront prises. En plus de la dissolution du parlement égyptien le 14 juin 2012 et la prise du pouvoir législatif par le Conseil Supérieur des Forces Armées depuis, S&P signale l'existence de tensions vives entre le corps militaire et les partis au pouvoir depuis la révolution. La première force politique du pays, les Frères musulmans, est notamment opposée au pouvoir militaire. Ils occupaient 47% des sièges du parlement dissout, et leur candidat Mohamed Morsi vient d'être élu aux fonctions présidentielles du pays à 51,7% des voix.
Le bras de fer entre Frères Musulmans et forces armées pourrait, selon l'agence de notation, compromettre sévèrement l'environnement économique et fiscal de l’Égypte.
Rappelons que la Cour Constitutionnelle Suprême a dissous le parlement le 14 juin, clamant l'inconstitutionnalité du système : le nombre de sièges attribués aux individus et aux listes de partis va, selon un communiqué de l'agence de presse officielle MENA, à l'encontre du principe de l'égalité des chances. Depuis cette dissolution, le Conseil Supérieur des Forces Armées a pris le pouvoir législatif, et a annoncé la tenue de nouvelles élections législatives après l'élaboration d'une nouvelle constitution.
S&P a également insisté sur l'instabilité politique que cette situation pouvait générer ; une instabilité qui pourrait porter préjudice aux potentiels investissements, mais aussi à la venue de touristes et aux donateurs officiels de l’Égypte. Si l'économie du pays en venait à se détériorer pour ces raisons, l'agence reverrait la note du pays à la baisse.