
S&P garde la note "BBB-" du Maroc et prévoit une augmentation dans des secteurs comme l'automobile. (Photo GT).
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MAROC. L’agence de notation Standard & Poor's (S&P) conserve la note « BBB- »du Maroc pour ses émissions souveraines à long terme et la note « A-3 » pour le court terme concernant les devises étrangères.
S&P garde donc cette note alors qu'elle doutait de le faire en février 2015. L'agence assortit cette note de perspectives stables. Comme le précise l’agence, « les réformes de la finance publique se poursuivront, alors que les déficits fiscaux continueront à se réduire dans les prochaines années ». Ce déficit devrait atteindre 4,3% du PIB en 2015 contre 4,9% en 2014.
L’agence de notation prévoit une accélération de la croissance du Maroc de près de 4,6% en 2015. Soit deux points de pourcentage de plus qu’en 2014 (2,6%). Cette augmentation s'appuierait sur une production en hausse dans les secteurs comme l’automobile, l’aéronautique, l’électronique et l’agriculture.
L’endettement, lui, devrait arrêter sa croissance pour se stabiliser en 2015 aux alentours des 53% du PIB. Entre 2009 et 2014, l’endettement avait progressé de 30,8% à 53% du PIB. S&P table sur une baisse faible mais présente dans les prochaines années pour atteindre 51% du PIB en 2018.
L’agence de notation rappelle cependant que cette note pourrait se dégrader « si la croissance du Maroc n’accélère pas aussi nettement que prévu, si le gouvernement s’écarte sensiblement de sa trajectoire d’assainissement budgétaire ».
S&P garde donc cette note alors qu'elle doutait de le faire en février 2015. L'agence assortit cette note de perspectives stables. Comme le précise l’agence, « les réformes de la finance publique se poursuivront, alors que les déficits fiscaux continueront à se réduire dans les prochaines années ». Ce déficit devrait atteindre 4,3% du PIB en 2015 contre 4,9% en 2014.
L’agence de notation prévoit une accélération de la croissance du Maroc de près de 4,6% en 2015. Soit deux points de pourcentage de plus qu’en 2014 (2,6%). Cette augmentation s'appuierait sur une production en hausse dans les secteurs comme l’automobile, l’aéronautique, l’électronique et l’agriculture.
L’endettement, lui, devrait arrêter sa croissance pour se stabiliser en 2015 aux alentours des 53% du PIB. Entre 2009 et 2014, l’endettement avait progressé de 30,8% à 53% du PIB. S&P table sur une baisse faible mais présente dans les prochaines années pour atteindre 51% du PIB en 2018.
L’agence de notation rappelle cependant que cette note pourrait se dégrader « si la croissance du Maroc n’accélère pas aussi nettement que prévu, si le gouvernement s’écarte sensiblement de sa trajectoire d’assainissement budgétaire ».