
Les migrants irréguliers empruntent en majorité les frontières extérieures en Méditerranée (carte: Frontex)
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MEDITERRANEE. Frontex a enregistré 86 420 entrées irrégulières entre janvier et mai 2022 aux frontières extérieures de l'Union européenne. Dans un communiqué publié lundi 13 juin 2022, l'agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes précise que ce chiffre représente une progression de 82% par rapport au cinq premiers mois de l'année 2021. Sur le seul mois de mai 2022, la hausse est de 75% avec 23 500 entrées.
Les plus fortes progressions ont été enregistrées via les frontières de l'Europe de l'Est (+447%) mais avec seulement 2 155 réfugiés.
Les plus de 5,5 millions d'Ukrainiens ayant fui leur pays pour se rendre dans un des vingt-sept États membres ne sont pas considérés comme des entrées illégales et donc n'entrent pas dans ces données.
Selon l'Agence, "les routes migratoires les plus actives vers l'UE ont été celles des Balkans occidentaux, de la Méditerranée centrale et de la Méditerranée orientale". La route des Balkans occidentaux, à elle seule, a connu une progression de 167% avec 40 675 franchissements illégaux (principalement des Syriens et des Afghans), soit la moitié du nombre total des entrées enregistrées (voir tableau ci-dessous).
"Ce chiffre est près de trois fois supérieur à celui de la même période de l'année dernière. Les principales nationalités présentes sur cet itinéraire sont les Syriens et les Afghans. La plupart des personnes détectées se trouvaient déjà depuis un certain temps dans les Balkans occidentaux avant de chercher à entrer dans l'UE", précise l'agence.
Les détections à Chypre se trouvent également en forte hausse (+213%) d'une année sur l'autre. Elles ont représenté deux franchissements illégaux sur trois sur cet itinéraire.
Les plus fortes progressions ont été enregistrées via les frontières de l'Europe de l'Est (+447%) mais avec seulement 2 155 réfugiés.
Les plus de 5,5 millions d'Ukrainiens ayant fui leur pays pour se rendre dans un des vingt-sept États membres ne sont pas considérés comme des entrées illégales et donc n'entrent pas dans ces données.
Selon l'Agence, "les routes migratoires les plus actives vers l'UE ont été celles des Balkans occidentaux, de la Méditerranée centrale et de la Méditerranée orientale". La route des Balkans occidentaux, à elle seule, a connu une progression de 167% avec 40 675 franchissements illégaux (principalement des Syriens et des Afghans), soit la moitié du nombre total des entrées enregistrées (voir tableau ci-dessous).
"Ce chiffre est près de trois fois supérieur à celui de la même période de l'année dernière. Les principales nationalités présentes sur cet itinéraire sont les Syriens et les Afghans. La plupart des personnes détectées se trouvaient déjà depuis un certain temps dans les Balkans occidentaux avant de chercher à entrer dans l'UE", précise l'agence.
Les détections à Chypre se trouvent également en forte hausse (+213%) d'une année sur l'autre. Elles ont représenté deux franchissements illégaux sur trois sur cet itinéraire.
Les arrivées en provenance de Méditerranée occidentale en baisse

Les passages illégaux en Europe depuis la Méditerranée occidentale sont les seuls en baisse (tableau: Frontex)
La seule baisse (-17% avec 3 965 personnes) aux frontières extérieures de l'UE par rapport aux cinq premiers mois de l'année 2021 est relevée sur les passages depuis la Méditerranée occidentale. Ceci concerne principalement des Algériens, des Marocains et des Soudanais.
Les arrivées depuis les pays méditerranéens non européens constituent toujours le gros des entrées irrégulières avec 75 136 entre janvier et mai 2022, à rapprocher du total de 86 420 retenu par Frontex sur cette période.
Frontex a été créé en 2004 pour aider les États membres de l'UE et les pays associés à l'espace Schengen à protéger les frontières extérieurs de l'espace de libre circulation de l'UE. En octobre 2016, son mandat s'est élargi avec un rôle de gestion des frontières et une responsabilité accrue dans la lutte contre la criminalité transfrontalière. Opérationnelle 24 heures sur 24 et disposant de 1 500 agents recrutés dans les États membres et déployables à tout instant dans l'UE, Frontex est alors devenu officiellement l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, mais continue à communiquer sous son premier nom de baptême.
Elle est financée par le budget de l'UE et par les contributions des pays associés.
Les arrivées depuis les pays méditerranéens non européens constituent toujours le gros des entrées irrégulières avec 75 136 entre janvier et mai 2022, à rapprocher du total de 86 420 retenu par Frontex sur cette période.
Frontex a été créé en 2004 pour aider les États membres de l'UE et les pays associés à l'espace Schengen à protéger les frontières extérieurs de l'espace de libre circulation de l'UE. En octobre 2016, son mandat s'est élargi avec un rôle de gestion des frontières et une responsabilité accrue dans la lutte contre la criminalité transfrontalière. Opérationnelle 24 heures sur 24 et disposant de 1 500 agents recrutés dans les États membres et déployables à tout instant dans l'UE, Frontex est alors devenu officiellement l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes, mais continue à communiquer sous son premier nom de baptême.
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