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Le réseau ferroviaire turc était réputé pour sa lenteur. Un cliché à remiser ? (photo MN)
TURQUIE. La mise en service, vendredi 13 mars, du premier tronçon de la ligne à grande vitesse Istanbul-Ankara marque une vraie révolution en Turquie.
Dans ce pays où le réseau ferroviaire est d’une lenteur légendaire, cette ligne de 350 km permettra de relier les deux villes en 3 heures contre 6h30 aujourd’hui moyennant un investissement total de 2,6 mds€.
Le premier tronçon entre Ankara et Eskisehir représente environ un tiers du trajet. Sorti des usines de l’espagnol Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF), le YHT (TGV en turc) roulera à 250 km/h.
La construction de la ligne bénéficie d’un prêt de 850 M€ accordé par la Banque européenne d’investissement à la Direction Générale de l'Administration des Chemins de Fer Turcs (TCDD).
Autre grand chantier ferroviaire en cours, le projet Marmaray avec la construction d’un tunnel de 1.600 m. de long sous le Bosphore qui permettra la connexion ferroviaire entre l’Europe et l’Asie. Les travaux de ce projet de 2,5mds€ ont démarré en 2004 et doivent s’achever en 2012.
Dans ce pays où le réseau ferroviaire est d’une lenteur légendaire, cette ligne de 350 km permettra de relier les deux villes en 3 heures contre 6h30 aujourd’hui moyennant un investissement total de 2,6 mds€.
Le premier tronçon entre Ankara et Eskisehir représente environ un tiers du trajet. Sorti des usines de l’espagnol Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF), le YHT (TGV en turc) roulera à 250 km/h.
La construction de la ligne bénéficie d’un prêt de 850 M€ accordé par la Banque européenne d’investissement à la Direction Générale de l'Administration des Chemins de Fer Turcs (TCDD).
Autre grand chantier ferroviaire en cours, le projet Marmaray avec la construction d’un tunnel de 1.600 m. de long sous le Bosphore qui permettra la connexion ferroviaire entre l’Europe et l’Asie. Les travaux de ce projet de 2,5mds€ ont démarré en 2004 et doivent s’achever en 2012.
Diminuer la part dominante de la route
Au total, le ministère turc des Transports estime qu’il faudra investir près de 15 mds€ dans les 10 à 15 prochaines années pour rendre le rail plus attractif dans le pays et corriger la domination quasi-totale de la route pour le transport des passagers et des marchandises.
Ces investissements considérables attirent les industriels de toute la planète à l’image du contrat signé en janvier dernier avec le groupe français d’ingénierie Systra qui va assurer le suivi des travaux de modernisation de deux lignes ferroviaires totalisant 426 km dans le sud du pays, en joint venture avec Getinsa (Espagne) et Yüksel Proje (Turquie). De même, l’italien Ansaldo a obtenu le marché de la réhabilitation et électrification des lignes Mersin-Adana-Toprakkale (avec doublement des voies sur 146 km).
D’ici fin 2009, le gouvernement turc doit lancer un appel d’offres pour une nouvelle ligne à grande vitesse entre Istanbul et la frontière bulgare.
Ces investissements considérables attirent les industriels de toute la planète à l’image du contrat signé en janvier dernier avec le groupe français d’ingénierie Systra qui va assurer le suivi des travaux de modernisation de deux lignes ferroviaires totalisant 426 km dans le sud du pays, en joint venture avec Getinsa (Espagne) et Yüksel Proje (Turquie). De même, l’italien Ansaldo a obtenu le marché de la réhabilitation et électrification des lignes Mersin-Adana-Toprakkale (avec doublement des voies sur 146 km).
D’ici fin 2009, le gouvernement turc doit lancer un appel d’offres pour une nouvelle ligne à grande vitesse entre Istanbul et la frontière bulgare.