
Le tribunal de commerce confirme la liquidation judiciaire de la raffinerie Samir (Photo raffinerie Samir).
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MAROC. La cour d’appel du tribunal de commerce de Casablanca a décidé de confirmer en appel la liquidation judiciaire de la raffinerie de pétrole Samir, mercredi 1er juin 2016. Il s’agit de la seule raffinerie encore en activité au Maroc, même si celle-ci ne fonctionne plus qu’au ralenti depuis un an.
La saga autour de la liquidation judiciaire remonte à plusieurs mois. Le 21 mars 2016, l’actionnaire majoritaire, Corral Petroleum Holding AB, avait fait appel de la décision du tribunal de commerce.
Le PDG de la raffinerie, Mohamed El Amoudi, avait déclaré avant la décision du tribunal un possible investissement de 680 M$ (606 M€) auquel la cour n’a pas cru. En octobre 2015, il promettait déjà une augmentation de capital de 1 mrd$ (891 M€), mais la Samir n’en a jamais vu un centime.
Implantée à quarante kilomètres de Casablanca, cette raffinerie assurait jusqu’en 2014 un tiers de l’approvisionnement en carburant du Maroc. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 44 mrds de dirhams (4 mrds€) tout en enregistrant des pertes de 3,4 mrds de dirhams (311 M€). Les comptes pour 2015 ne sont pas connus.
Ses dettes auprès de la douane et du fisc marocain s’élèvent à 13 mrds de dirhams (1,2 mrd€), celles bancaires, notamment auprès de la banque centrale populaire, dépassent les 20 mrds de dirhams (1,8 mrds€).
La saga autour de la liquidation judiciaire remonte à plusieurs mois. Le 21 mars 2016, l’actionnaire majoritaire, Corral Petroleum Holding AB, avait fait appel de la décision du tribunal de commerce.
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Implantée à quarante kilomètres de Casablanca, cette raffinerie assurait jusqu’en 2014 un tiers de l’approvisionnement en carburant du Maroc. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 44 mrds de dirhams (4 mrds€) tout en enregistrant des pertes de 3,4 mrds de dirhams (311 M€). Les comptes pour 2015 ne sont pas connus.
Ses dettes auprès de la douane et du fisc marocain s’élèvent à 13 mrds de dirhams (1,2 mrd€), celles bancaires, notamment auprès de la banque centrale populaire, dépassent les 20 mrds de dirhams (1,8 mrds€).