
Le plastique tue la Méditerranée. Photo WWF
MEDITERRANEE. « Chaque année, 600 000 tonnes de plastique sont rejetées dans la mer Méditerranée » affirme le WWF dans un rapport publié aujourd'hui (7 juin 2019). Les vingt-deux pays riverains de la grande bleue produisent annuellement 24 millions de tonnes de déchets plastiques. 42% sont enterrés, 14% incinérés, 16% recyclés. Le solde, tout de même 28%, sort des circuits. A plus ou moins longue échéance, ces plastiques finissent en mer.
Le WWF lance régulièrement des cris d'alarme sur la pollution des plastiques en Méditerranée. Pour l'édition 2019, l'ONG a décidé de montrer du doigt les États coupables en « identifiant précisément la contribution de chaque pays méditerranéen à cette pollution et les solutions à mettre en place au niveau national » précise WWWF. « Si les pays étudiés ont des caractéristiques et performances hétérogènes, aucun n’est exempt de responsabilité dans la pollution plastique en Méditerranée ».
WWF classe la France comme le plus mauvais élève des pays méditerranéens, avec « 4,5 millions de tonnes de déchets plastiques produits en 2016, soit 66,6 kg par personne. 76% de ces déchets sont incinérés ou enfouis et seulement 22% recyclés, un taux plus faible que l’Italie, l’Espagne, Israël et la Slovénie alors que la France est la plus grande puissance économique de la région. En raison de systèmes de collecte plus performants que ses voisins, la France parvient à collecter l’essentiel de ses déchets et à limiter les rejets dans la nature. On estime malgré tout que la France contribue au rejet de 80 000 tonnes de plastiques dans la nature chaque année, dont plus de 10 000 entrent en mer Méditerranée ».
Marseille et la Corse s'illustrent négativement avec un taux de mise en décharge, parfois à ciel ouvert, particulièrement élevé. 79% de cette pollution made in France vient des activités côtières (villes, tourisme...), 12 % des fleuves, 9% des activités maritimes (pêche, aquaculture, transport). Qu'ils restent en surface, tapissent les fonds marins ou s'échouent sur la côte, ces plastiques impactent fortement la faune et la flore méditerranéenne.
Les sites méditerranéens les plus pollués sont la Cilicie Turque, avec 31 kg de plastiques au km², suivi de Barcelone, (26 kg au km²) et Tel-Aviv (21 kg au km²).
Le WWF lance régulièrement des cris d'alarme sur la pollution des plastiques en Méditerranée. Pour l'édition 2019, l'ONG a décidé de montrer du doigt les États coupables en « identifiant précisément la contribution de chaque pays méditerranéen à cette pollution et les solutions à mettre en place au niveau national » précise WWWF. « Si les pays étudiés ont des caractéristiques et performances hétérogènes, aucun n’est exempt de responsabilité dans la pollution plastique en Méditerranée ».
WWF classe la France comme le plus mauvais élève des pays méditerranéens, avec « 4,5 millions de tonnes de déchets plastiques produits en 2016, soit 66,6 kg par personne. 76% de ces déchets sont incinérés ou enfouis et seulement 22% recyclés, un taux plus faible que l’Italie, l’Espagne, Israël et la Slovénie alors que la France est la plus grande puissance économique de la région. En raison de systèmes de collecte plus performants que ses voisins, la France parvient à collecter l’essentiel de ses déchets et à limiter les rejets dans la nature. On estime malgré tout que la France contribue au rejet de 80 000 tonnes de plastiques dans la nature chaque année, dont plus de 10 000 entrent en mer Méditerranée ».
Marseille et la Corse s'illustrent négativement avec un taux de mise en décharge, parfois à ciel ouvert, particulièrement élevé. 79% de cette pollution made in France vient des activités côtières (villes, tourisme...), 12 % des fleuves, 9% des activités maritimes (pêche, aquaculture, transport). Qu'ils restent en surface, tapissent les fonds marins ou s'échouent sur la côte, ces plastiques impactent fortement la faune et la flore méditerranéenne.
Les sites méditerranéens les plus pollués sont la Cilicie Turque, avec 31 kg de plastiques au km², suivi de Barcelone, (26 kg au km²) et Tel-Aviv (21 kg au km²).
L'Egypte, la Turquie et l'Italie également pointés du doigt
Ne manquez pas !
WWF pointe du doigt des pays comme l’Égypte, la Turquie et l’Italie pour la déficience de leurs systèmes de collecte. L’Égypte rejette à elle seule 250 000 tonnes de plastiques par an en mer, soit près de la moitié du total méditerranéen. La Turquie suit avec 110 000 tonnes, puis l'Italie complète ce triste podium avec 40 000 tonnes. Ces trois pays représentent les deux tiers du volume de matières plastiques qui chaque année transforme un peu plus la Méditerranée en décharge sauvage.
WWF demande aux États de mettre en place un « accord multilatéral contraignant afin de stopper les rejets de plastiques en Méditerranée d’ici 2030. Celui-ci pourra être négocié dans le cadre de la Convention de Barcelone, dont la prochaine assemblée se tiendra en décembre 2019 ».
WWF France interpelle directement le gouvernement français afin qu'ils intègre dans la loi anti-gaspillage présentée en juillet 2019 en Conseil des ministres des mesures visant à interdire les plastiques à usage unique ou non recyclables, à développer de systèmes de consigne pour réemploi.
WWF demande aux États de mettre en place un « accord multilatéral contraignant afin de stopper les rejets de plastiques en Méditerranée d’ici 2030. Celui-ci pourra être négocié dans le cadre de la Convention de Barcelone, dont la prochaine assemblée se tiendra en décembre 2019 ».
WWF France interpelle directement le gouvernement français afin qu'ils intègre dans la loi anti-gaspillage présentée en juillet 2019 en Conseil des ministres des mesures visant à interdire les plastiques à usage unique ou non recyclables, à développer de systèmes de consigne pour réemploi.