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Giuseppe Conte réclame un retour à l'entente cordiale dans la coalition gouvernementale (photo : Présidence du Conseil italien)
ITALIE. Lassé de la mésentente entre les deux partis formant la coalition gouvernementale en Italie, Giuseppe Conte a menacé, lundi 3 juin 2019, de démissionner de son poste de président du Conseil. Le populiste Mouvement 5 Etoiles (M5S) et le parti d'extrême droite la Ligue ne semblent plus en phase, un peu plus d'un an après leur union pour conquérir le pouvoir. De plus, les récentes élections européennes ont renversé le rapport de forces. La Ligue a recueilli 34% des voix (contre 17% aux législatives de mars 2018) et M5S seulement 17% (contre 32,5% aux législatives).
Les deux vice-présidents du Conseil, Luigi Di Maio (M5S) et Matteo Salvini la Ligue) ne cesse de se quereller sur la politique à mener pour le pays. Au centre des débats figure principalement la préparation du budget 2020 avec l'épée de Damoclès de la Commission européenne qui interroge Rome sur la détérioration de ses comptes publics et pourrait bien la sanctionner par une procédure disciplinaire et une amende estimée par la presse italienne à 3,5 mrds€.
Matteo Salvini veut jouer le jusqu'au boutisme et défier la Commission alors que Luigi Di Maio fait plutôt le dos rond face à Bruxelles. Giuseppe Conte réclame lui un mandat clair pour négocier avec l'UE, et surtout ne pas être celui qui signera la procédure d'infraction.
La dette publique italienne a atteint les 132,2% du Produit intérieur brut (PIB) en 2018 et se dirige vers un 133,7% en 2019 et un 135,2% en 2020 selon les estimations de la Commission européenne.
Les deux vice-présidents du Conseil, Luigi Di Maio (M5S) et Matteo Salvini la Ligue) ne cesse de se quereller sur la politique à mener pour le pays. Au centre des débats figure principalement la préparation du budget 2020 avec l'épée de Damoclès de la Commission européenne qui interroge Rome sur la détérioration de ses comptes publics et pourrait bien la sanctionner par une procédure disciplinaire et une amende estimée par la presse italienne à 3,5 mrds€.
Matteo Salvini veut jouer le jusqu'au boutisme et défier la Commission alors que Luigi Di Maio fait plutôt le dos rond face à Bruxelles. Giuseppe Conte réclame lui un mandat clair pour négocier avec l'UE, et surtout ne pas être celui qui signera la procédure d'infraction.
La dette publique italienne a atteint les 132,2% du Produit intérieur brut (PIB) en 2018 et se dirige vers un 133,7% en 2019 et un 135,2% en 2020 selon les estimations de la Commission européenne.
Un ultimatum qui semble avoir été entendu
"Je demande à chacune des deux forces politiques de faire un choix et de me dire si elles ont l'intention de suivre encore le contrat de gouvernement", indiquait Giuseppe Conte, précisant que si ce n'était pas le cas, "(je) remettrai simplement (mon) mandat." Ceci déboucherait sur des élections législatives anticipées, ce que ne souhaiteraient pas les deux partis au pouvoir.
L'ultimatum semble avoir été entendu. Mardi 4 juin 2019, dans les colonnes du Corriere della Sera, Luigi Di Maio s'est montré conciliant indiquant "être prêt à discuter des propositions de la Ligue concernant le taux d'imposition unique et le renforcement des pouvoirs des administrations locales." Le numéro un du M5S précisait, "nous avons toujours dit oui à ces mesures, à conditions qu'elles soient mises en oeuvre d'une certaine manière." Il propose à ses alliés au gouvernement de "s'asseoir autour d'une table pour se mettre au travail."
De son côté, le même jour, Matteo Salvini a nié vouloir tenter de renverser le gouvernement.
L'ultimatum semble avoir été entendu. Mardi 4 juin 2019, dans les colonnes du Corriere della Sera, Luigi Di Maio s'est montré conciliant indiquant "être prêt à discuter des propositions de la Ligue concernant le taux d'imposition unique et le renforcement des pouvoirs des administrations locales." Le numéro un du M5S précisait, "nous avons toujours dit oui à ces mesures, à conditions qu'elles soient mises en oeuvre d'une certaine manière." Il propose à ses alliés au gouvernement de "s'asseoir autour d'une table pour se mettre au travail."
De son côté, le même jour, Matteo Salvini a nié vouloir tenter de renverser le gouvernement.