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TURQUIE. Il lui aura fallu s'y prendre par deux fois, mais Ekrem Imamoglu (Parti républicain du peuple - CHP) a bien remporté la mairie d'Istanbul. Le 31 mars 2019, les urnes lui avait déjà accordé la victoire par moins de 13 000 voix d'écart. Une élection validée le 17 avril 2019 après un nouveau décompte de tous les bulletins par l'YSK, le Haut-comité électoral. Mais, le 6 mai 2019, l'ancien Premier ministre Binali Yildirim, candidat malheureux de l'AKP - le parti du président de la République Recep Tayyip Erdogan - avait réussi à faire invalider le scrutin grâce à un "recours extraordinaire" auprès du YSK, plaidé pour "irrégularités massives". Ekrem Imamoglu avait alors déjà débuté son mandat de maire depuis dix-huit jours.
Dimanche 23 juin 2019, les électeurs stambouliotes ont donc revoté et en masse avec un taux de participation de 84% comme lors du premier scrutin), à 54% (et avec donc 800 000 voix d'avance pour Ekrem Imamoglu), pour finalement confirmer le passage à l'opposition de la capitale économique turque, sous la coupole de l'AKP depuis dix-sept ans. Elle vient donc rejoindre Ankara perdue elle aussi, fin mars 2019, par le parti au pouvoir.
Dimanche 23 juin 2019, les électeurs stambouliotes ont donc revoté et en masse avec un taux de participation de 84% comme lors du premier scrutin), à 54% (et avec donc 800 000 voix d'avance pour Ekrem Imamoglu), pour finalement confirmer le passage à l'opposition de la capitale économique turque, sous la coupole de l'AKP depuis dix-sept ans. Elle vient donc rejoindre Ankara perdue elle aussi, fin mars 2019, par le parti au pouvoir.