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La cimenterie syrienne de Lafarge a pu continué ses activités grâce à des pots-de-vins versés à des groupes armés (photo : Lafarge)
SYRIE / FRANCE. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a décidé, jeudi 7 novembre 2019, de ne plus retenir la mise en examen pour "complicité de crimes contre l'humanité" prononcée en juin 2018 contre Lafarge. Le cimentier, devenu depuis 2015 LafargeHolcim après sa fusion avec le suisse Holcim, est accusé d'avoir maintenu l'activité de son usine de Jalabiya en Syrie en 2013 et 2014 alors que les forces de l'Etat islamique occupaient la région. Le groupe aurait procédé à plusieurs versements (jusqu'à 20 000 € par mois) à des organisations armées pour permettre à ses salariés et à ses marchandises de continuer à circuler, mais aussi leur acheter des matières premières.
Selon les avocats de Lafarge, la cour d'appel de Paris à "corrigé une décision totalement infondée", en reconnaissant que l'entreprise n'avait "jamais participé, ni de près ni de loin, à un crime contre l'humanité". La justice française continue cependant à poursuivre le cimentier avec comme chefs d'accusation le "financement du terrorisme", la "violation d'un embargo" et la "mise en danger de la vie" de ses salariés.
Selon les avocats de Lafarge, la cour d'appel de Paris à "corrigé une décision totalement infondée", en reconnaissant que l'entreprise n'avait "jamais participé, ni de près ni de loin, à un crime contre l'humanité". La justice française continue cependant à poursuivre le cimentier avec comme chefs d'accusation le "financement du terrorisme", la "violation d'un embargo" et la "mise en danger de la vie" de ses salariés.
Des faits prouvés par une enquête interne
En mars 2017, après une enquête interne, le groupe LafargeHolcim avait reconnu les faits "de transactions avec certains groupes armés et avec des tiers visés par des sanctions, courant 2013 et jusqu'à l'évacuation de l'usine en septembre 2014", eux-mêmes dévoilés par plusieurs médias en juin 2016.
Trois cadres de Lafarge ont été mis en examen le 1er décembre 2017 pour financement d'entreprise terroriste : Bruno Pescheux, ancien directeur du site, Frédéric Jolibois, directeur local depuis 2014 et Jean-Claude Veillard, directeur de la sûreté du groupe.
En décembre 2017, Beat Hesse, président de LafargeHolcim, avait condamné l'attitude des responsables de la cimenterie syrienne du groupe qualifiant les faits d'"erreurs inacceptables".
Trois cadres de Lafarge ont été mis en examen le 1er décembre 2017 pour financement d'entreprise terroriste : Bruno Pescheux, ancien directeur du site, Frédéric Jolibois, directeur local depuis 2014 et Jean-Claude Veillard, directeur de la sûreté du groupe.
En décembre 2017, Beat Hesse, président de LafargeHolcim, avait condamné l'attitude des responsables de la cimenterie syrienne du groupe qualifiant les faits d'"erreurs inacceptables".