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TERRITOIRES PALESTINIENS. Fonds, incubateurs et accélérateurs dédiés aux entrepreneurs désireux de fonder une start-up commencent à se multiplier sur l’ensemble des Territoires Palestiniens.
Ambar Amleh, directrice générale du fonds palestinien Ibtikar, soutient les jeunes start-ups ou start-techs palestiniennes en phase d’amorçage. "Nous avons lancé Ibtikar Fund avec l’aide de New Begining Palestine. Nos fonds s'élèvent à environ 10 M$ et proviennent essentiellement d'investisseurs palestiniens, à hauteur de 90%. Notre premier investisseur est la Banque de Palestine et le Palestine Embassement Fund. Mais nos investisseurs les plus nombreux sont des Palestiniens privés que nous avons convaincus de venir dans notre projet."
New Begining Palestine (PNB Palestine), fondé par l’homme d'affaires palestinien Zahi Khouri, CEO de Palestinian National Beverage Company et fondateur de Padico, réunit des fonds des secteurs public et privé. Il soutient les jeunes start-ups palestiniennes, notamment en organisant des rencontres entre entrepreneurs de la high-tech et investisseurs palestiniens ou internationaux.
Ambar Amleh explique que "la high-tech est un secteur que les investisseurs trouvent en général sexy et prometteur .Pour l'instant, seuls deux fonds palestiniens soutiennent les start-techs: Ibtikar et Sadara Ventures. Pour les financeurs palestiniens de PME, il existe Sharakat Investment Fund. "
Ambar Amleh, directrice générale du fonds palestinien Ibtikar, soutient les jeunes start-ups ou start-techs palestiniennes en phase d’amorçage. "Nous avons lancé Ibtikar Fund avec l’aide de New Begining Palestine. Nos fonds s'élèvent à environ 10 M$ et proviennent essentiellement d'investisseurs palestiniens, à hauteur de 90%. Notre premier investisseur est la Banque de Palestine et le Palestine Embassement Fund. Mais nos investisseurs les plus nombreux sont des Palestiniens privés que nous avons convaincus de venir dans notre projet."
New Begining Palestine (PNB Palestine), fondé par l’homme d'affaires palestinien Zahi Khouri, CEO de Palestinian National Beverage Company et fondateur de Padico, réunit des fonds des secteurs public et privé. Il soutient les jeunes start-ups palestiniennes, notamment en organisant des rencontres entre entrepreneurs de la high-tech et investisseurs palestiniens ou internationaux.
Ambar Amleh explique que "la high-tech est un secteur que les investisseurs trouvent en général sexy et prometteur .Pour l'instant, seuls deux fonds palestiniens soutiennent les start-techs: Ibtikar et Sadara Ventures. Pour les financeurs palestiniens de PME, il existe Sharakat Investment Fund. "

Innover avec des services en langue arabe représente une opportunité pour les start-ups palestiniennes. Ici l'application de Yamsafer (photo Yamsafer)
Créer une high-tech palestinienne indépendante
Selon Ambar Amleh, "vendre des produits high-tech palestiniens reste difficile mais pas impossible. Même si les mouvements des entrepreneurs palestiniens sont limités par des check-points et des visas longs à obtenir, les Territoires Palestiniens disposent d’une puissante connexion Internet et les produits high-tech palestiniens peuvent toujours circuler. Il s'agit d'une opportunité unique pour l’économie palestinienne."
La directrice générale d'Ibtikar explique qu'actuellement presque toute l'industrie palestinienne travaille en sous-traitance pour des étrangers. La plupart des patrons des usines palestiniennes selon elles se trouvent en Jordanie ou à Dubai.
D'ailleurs, selon le Bureau des Statistiques Palestiniennes, la high-tech palestinienne se concentre à 45 % dans les activités de sous-traitance informatique et est souvent dirigée par des Palestiniens vivant à l’étranger.
"Le succès des start-ups palestiniennes, s’explique aussi car elles comblent un des besoins les plus urgents du Monde arabe : le manque de contenus Internets fabriqués directement en Arabe et adaptés aux besoins des internautes du Proche et Moyen-Orient. Les sites internet arabophones ne représentent que 2% du web. Ce secteur d’opportunités nécessite des investissements de base plutôt modestes" souligne Ambar Amleh.
Trois exemples de start-up palestinienne en pleine croissance, le prouve. WebTeb a déjà levé 3,2 M$ et atteint les quatre millions de visiteurs. Ce portail Internet arabophone possède le plus grand annuaire de médecins arabophones du Moyen-Orient et aide ses utilisateurs à trouver les médecins dont ils ont besoin, selon leurs positions géographiques.
Le site de vente des voyages en ligne en arabe Batuta est vite devenu la source d’information des voyageurs arabophones la plus populaire du net. Cette jeune start-up, fondée par Amir Ounallah et Kamil Silbaq, a d’ores et déjà sécurisé plus de 2,5 M$ de fonds. Quant à Yamsafer, nouvelle start-up prometteuse, elle a créé le premier site de réservations d’hôtels en ligne, en arabe, qui ne nécessite pas de cartes de crédit.
Lire l'ensemble du dossier
La directrice générale d'Ibtikar explique qu'actuellement presque toute l'industrie palestinienne travaille en sous-traitance pour des étrangers. La plupart des patrons des usines palestiniennes selon elles se trouvent en Jordanie ou à Dubai.
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