
Malgré les appels au calme, la situation continue à être tendue en Tunisie (photo F.Dubessy)
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TUNISIE. A l’issue d’une réunion marathon, tenue mercredi 6 décembre 2012 à Tunis, la Commission administrative de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a décidé d’observer une grève générale jeudi 13 décembre 2012. Une décision exprimant une grande colère et une profonde indignation de la puissante centrale ouvrière dont le siège central a été mardi 4 décembre 2012 la cible d’actes de violence et d’agression perpétrés par des éléments appartenant aux « ligues de protection de la révolution » (LPR).
Siège saccagé, responsables et militants blessés, ce qui devait être une grande manifestation à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de l’assassinat du leader syndicaliste Farhat Hached par une l'organisation française OAS, s’est transformée en bataille rangée provoquée par des « éléments extrémistes dont les slogans trahissent leur appartenance à la mouvance islamiste au pouvoir » ont martelé unanime les membres de la direction de l’UGTT.
Une telle attaque jugée « préméditée » par Houcine Abassi, secrétaire général de la centrale ouvrière qui continue à prôner le dialogue, a été unanimement condamnée par les partis politiques et les composantes de la société civile. Quant à Rached Ghannouchi, dirigeant du mouvement islamiste « Ennahdha » au pouvoir, il a accusé ouvertement « des dirigeants au sein de l’organisation syndicale qui appellent à faire tomber le gouvernement » et a défendu les LPR, « ce produit de la révolution tunisienne…qui agit dans le cadre de la légalité » a-t-il précisé.
Le bras de fer est ainsi engagé entre Ennahdha et l’UGTT. Les villes de Sfax, Gafsa et Sidi Bouzid, au sud du pays, observent depuis jeudi 6 décembre 2012 au matin des grèves générales. Les appels au dialogue fusent de partout, tout comme d’ailleurs les condamnations de la violence politique et des agressions répétées des éléments des LPR. La tension reste vive à Tunis et les risques de voir la situation dégénérer restent grands…
Siège saccagé, responsables et militants blessés, ce qui devait être une grande manifestation à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de l’assassinat du leader syndicaliste Farhat Hached par une l'organisation française OAS, s’est transformée en bataille rangée provoquée par des « éléments extrémistes dont les slogans trahissent leur appartenance à la mouvance islamiste au pouvoir » ont martelé unanime les membres de la direction de l’UGTT.
Une telle attaque jugée « préméditée » par Houcine Abassi, secrétaire général de la centrale ouvrière qui continue à prôner le dialogue, a été unanimement condamnée par les partis politiques et les composantes de la société civile. Quant à Rached Ghannouchi, dirigeant du mouvement islamiste « Ennahdha » au pouvoir, il a accusé ouvertement « des dirigeants au sein de l’organisation syndicale qui appellent à faire tomber le gouvernement » et a défendu les LPR, « ce produit de la révolution tunisienne…qui agit dans le cadre de la légalité » a-t-il précisé.
Le bras de fer est ainsi engagé entre Ennahdha et l’UGTT. Les villes de Sfax, Gafsa et Sidi Bouzid, au sud du pays, observent depuis jeudi 6 décembre 2012 au matin des grèves générales. Les appels au dialogue fusent de partout, tout comme d’ailleurs les condamnations de la violence politique et des agressions répétées des éléments des LPR. La tension reste vive à Tunis et les risques de voir la situation dégénérer restent grands…