
La grève a été massivement suivie (photo DR)
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ALGERIE. La grève générale illimitée initiée par le syndicat de l’entreprise ArcelorMittal de Annaba (Est du pays) le 12 janvier 2010 à 5 heures du matin a été suivie à 100%.
Toutes les installations du complexe étaient à l’arrêt ainsi que les points de vente ArcelorMittal répartis sur le territoire algérien et l’unité du port de Annaba.
Le Secrétaire général du syndicat d’entreprise, Smaïl Kouadria, affirmait en fin de journée que le service minimum avait été respecté et des brigades de surveillance mises en place pour parer à toute éventualité d’actes de malveillance.
Un meeting tenu dans la matinée au niveau du siège de la direction du complexe a rassemblé quelques 6 000 travailleurs sur les 7 200 que compte le complexe.
Un nouveau meeting devrait avoir lieu demain matin mercredi 13 janvier 2010 suivi, le jeudi 14 janvier 2010 d’une marche pacifique en direction du siège du groupe sidérurgique public algérien Sider (actionnaire à 30% dans le complexe d’El Hadjar de Annaba) afin de protester contre la passivité de ses dirigeants.
La tentative de médiation initiée la veille par le Wali (préfet) de Annaba a échoué. Le Secrétaire général du syndicat affilié à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a déclaré que « la cokerie, selon les conclusions des expertises, est récupérable ». Le montant des investissements nécessaires à sa réhabilitation s’élève selon lui à 40 M$ (27,5 M)..
Pour la direction du complexe sidérurgique, qui a refusé de réhabiliter la cokerie, « le groupe ArcelorMittal est en capacité de sécuriser l’approvisionnement de l’usine en coke. La cokerie n’est pas au cœur du processus de fabrication de l’acier. »
Toutes les installations du complexe étaient à l’arrêt ainsi que les points de vente ArcelorMittal répartis sur le territoire algérien et l’unité du port de Annaba.
Le Secrétaire général du syndicat d’entreprise, Smaïl Kouadria, affirmait en fin de journée que le service minimum avait été respecté et des brigades de surveillance mises en place pour parer à toute éventualité d’actes de malveillance.
Un meeting tenu dans la matinée au niveau du siège de la direction du complexe a rassemblé quelques 6 000 travailleurs sur les 7 200 que compte le complexe.
Un nouveau meeting devrait avoir lieu demain matin mercredi 13 janvier 2010 suivi, le jeudi 14 janvier 2010 d’une marche pacifique en direction du siège du groupe sidérurgique public algérien Sider (actionnaire à 30% dans le complexe d’El Hadjar de Annaba) afin de protester contre la passivité de ses dirigeants.
La tentative de médiation initiée la veille par le Wali (préfet) de Annaba a échoué. Le Secrétaire général du syndicat affilié à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a déclaré que « la cokerie, selon les conclusions des expertises, est récupérable ». Le montant des investissements nécessaires à sa réhabilitation s’élève selon lui à 40 M$ (27,5 M)..
Pour la direction du complexe sidérurgique, qui a refusé de réhabiliter la cokerie, « le groupe ArcelorMittal est en capacité de sécuriser l’approvisionnement de l’usine en coke. La cokerie n’est pas au cœur du processus de fabrication de l’acier. »
Le syndicat voudrait que l'Etat force la main d'ArcelorMittal
Ayant subi d’importantes pertes avec la crise économique mondiale qui a entraîné une baisse de la demande en produits sidérurgiques, ArcelorMittal cherche à réaliser des économies d’échelle en important à un coût moindre à partir de sites situés à l’étranger.
C’est justement cette démarche que conteste le syndicat qui dénonce un transfert déguisé de capitaux en devises fortes à partir de l’Algérie.
Le syndicat se place ainsi en position de double défenseur des 320 ouvriers de la cokerie et de l’économie algérienne, à travers la préservation de l’outil de production, de la continuité du procès de production et de sa maîtrise et, enfin, des finances du pays.
Il interpelle à ces sujets les autorités du pays afin qu’elles interviennent en forçant la main au groupe ArcelorMittal, mais aussi en mettant la main à la poche, l’Etat algérien étant actionnaire à hauteur de 30% du complexe d’El Hadjar.
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Grève générale illimitée des 7 200 sidérurgistes d’ArcelorMittal Annaba
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Le syndicat se place ainsi en position de double défenseur des 320 ouvriers de la cokerie et de l’économie algérienne, à travers la préservation de l’outil de production, de la continuité du procès de production et de sa maîtrise et, enfin, des finances du pays.
Il interpelle à ces sujets les autorités du pays afin qu’elles interviennent en forçant la main au groupe ArcelorMittal, mais aussi en mettant la main à la poche, l’Etat algérien étant actionnaire à hauteur de 30% du complexe d’El Hadjar.
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