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CROATIE. Aucun ferry, ou presque, ne quitte le port de Split. Depuis mercredi 15 octobre 2014, les soixante-cinq employés de la société “Trajektna Luka” ont décidé de manifester, bloquant ainsi les transports maritimes.
Dans la deuxième ville de Croatie, “plus de quatre millions de personnes prennent un ferry chaque année”, affirme Duško Dadić, le président du syndicat des travailleurs de Trajektna Luka. “Nous chargeons plus de 800 000 voitures par an, mais l’autorité portuaire nous donne à peine 400 kunas (50 euros) pour l’amarrage et le chargement d’un ferry. Cela ne peut pas durer”, lance-t-il.
A Split, le montant de cette manoeuvre reste en effet nettement plus bas que dans le reste du pays. “Pour la même opération, à Zadar, Trogir ou Dubrovnik, les transporteurs gagnent entre 1200 et 1700 kunas (160-225 euros), soit trois fois plus qu’ici”, se désole Marco Mandirola. Le président de l'IBLA - l'association internationale qui défend les droits des remorqueurs - est venu exprès de Gênes pour soutenir les grévistes.
“Notre entreprise existe depuis 1961. Et jusqu’en 2003, nous étions payés 70% plus cher”, reprend Duško Dadić. “Aujourd’hui, l’autorité portuaire de Split veut simplement se débarrasser de nous pour gérer les ferries à elle toute seule et générer plus de profits”, accuse-t-il. Avant d’ajouter : “nous poursuivrons ce combat jusqu’à ce que nos revendications soient prises en compte et que les tarifs soient revus à la hausse.”
Le ministre des Transports, Siniša Hajdaš Dončić, ne s’est toujours pas exprimé sur l’affaire. Et à Split, les bateaux risquent de ne pas lever l’ancre dans les prochaines semaines.
Dans la deuxième ville de Croatie, “plus de quatre millions de personnes prennent un ferry chaque année”, affirme Duško Dadić, le président du syndicat des travailleurs de Trajektna Luka. “Nous chargeons plus de 800 000 voitures par an, mais l’autorité portuaire nous donne à peine 400 kunas (50 euros) pour l’amarrage et le chargement d’un ferry. Cela ne peut pas durer”, lance-t-il.
A Split, le montant de cette manoeuvre reste en effet nettement plus bas que dans le reste du pays. “Pour la même opération, à Zadar, Trogir ou Dubrovnik, les transporteurs gagnent entre 1200 et 1700 kunas (160-225 euros), soit trois fois plus qu’ici”, se désole Marco Mandirola. Le président de l'IBLA - l'association internationale qui défend les droits des remorqueurs - est venu exprès de Gênes pour soutenir les grévistes.
“Notre entreprise existe depuis 1961. Et jusqu’en 2003, nous étions payés 70% plus cher”, reprend Duško Dadić. “Aujourd’hui, l’autorité portuaire de Split veut simplement se débarrasser de nous pour gérer les ferries à elle toute seule et générer plus de profits”, accuse-t-il. Avant d’ajouter : “nous poursuivrons ce combat jusqu’à ce que nos revendications soient prises en compte et que les tarifs soient revus à la hausse.”
Le ministre des Transports, Siniša Hajdaš Dončić, ne s’est toujours pas exprimé sur l’affaire. Et à Split, les bateaux risquent de ne pas lever l’ancre dans les prochaines semaines.