
Une partie de la fabrication de Vannes sera délocalisée dans l'unité tunisienen de Bizerte (photo : Bic)
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FRANCE / TUNISIE. Le recentrage de Bic (2 mrds€ de chiffre d'affaires en 2017) sur ses métiers de base - papeterie, briquets et rasoirs - menace les trente-trois salariés du site Bic Ecriture 2000 à Vannes. En grève illimitée depuis jeudi 2 janvier 2019, les Bretons protestent contre le rachat de la filiale Bic Sport (fabricant de surfs, windsurfs, supwind, et kayaks) par l'Estonien Tahe Outdoors, le 2 janvier 2019, dont le siège social et l'outil industriel se trouvent sur le même site. L'acquéreur souhaitant disposer de l'ensemble des locaux, ceci va donc entraîner la suppression de leur atelier, qui était loué à Bic Sport.
Les salariés sont appelés à rester en poste jusqu'en juillet 2019, date de la fermeture effective de leur atelier à Vannes, pour former les Tunisiens de l'usine Bic de Bizerte (Nord de la Tunisie). Créée en 2013 après 12 M€ d'investissement, l'unité tunisienne de 10 000 m² - première usine verte du groupe dans le monde pour la fabrication d'instruments d'écriture - reprendra en effet 80% de la fabrication de Vannes avec les stylos Atlantis et Velocity. Les autres 20% bénéficieront à l'usine de Marne-la-Vallée, dans la région parisienne, à qui sera confié la production du stylo 4 couleurs (100 millions par an à Vannes depuis vingt ans).
Les salariés sont appelés à rester en poste jusqu'en juillet 2019, date de la fermeture effective de leur atelier à Vannes, pour former les Tunisiens de l'usine Bic de Bizerte (Nord de la Tunisie). Créée en 2013 après 12 M€ d'investissement, l'unité tunisienne de 10 000 m² - première usine verte du groupe dans le monde pour la fabrication d'instruments d'écriture - reprendra en effet 80% de la fabrication de Vannes avec les stylos Atlantis et Velocity. Les autres 20% bénéficieront à l'usine de Marne-la-Vallée, dans la région parisienne, à qui sera confié la production du stylo 4 couleurs (100 millions par an à Vannes depuis vingt ans).
Bizerte spécialisée dans les productions complexes
Dans un communiqué publié le 20 novembre 2018, Bic précisait vouloir "recentrer les usines françaises sur les lignes de produits de grande série plus automatisées et spécialiser l'usine de Bic Bizerte sur des productions à plus forte complexité destinées au marché européen et sur le production de grande série pour l'Afrique et le Moyen-Orient".
Seulement six des trente-neuf employés bretons pourraient être reclassés à Marne-la-Vallée. Les autres seront licenciés. Ils réclament une prime de 1 500 € de motivation sans condition en complément de la prime supra-légale.
Basée à Clichy (près de Paris), la société fondée par le baron Marcel Bich s'était diversifiée en 1979 avec Bic Sport pour fabriquer des planches à voiles. Bic Sport représentait 1% de son chiffre d'affaires.
Seulement six des trente-neuf employés bretons pourraient être reclassés à Marne-la-Vallée. Les autres seront licenciés. Ils réclament une prime de 1 500 € de motivation sans condition en complément de la prime supra-légale.
Basée à Clichy (près de Paris), la société fondée par le baron Marcel Bich s'était diversifiée en 1979 avec Bic Sport pour fabriquer des planches à voiles. Bic Sport représentait 1% de son chiffre d'affaires.