
Aigle Azur - ici un avion sur le tarmac d'Oran - suscite les convoitises notamment pour ses créneaux sur l'Algérie (photo : F. Dubessy)
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FRANCE / ALGÉRIE. Alors que les juges se réuniront lundi 16 septembre 2019 pour évaluer les offres de reprises d'Aigle Azur au nombre de quatorze, Air Algérie confirme sa candidature au rachat de la compagnie française. L'Algérie représentait 50 à 60% de son activité avec la desserte de six aéroports et 350 salariés sur place.
Ce pays se trouve aussi en première position dans le dossier pour des raisons financières. Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d'Etat français aux Transports, réclame 15 M€ à Alger. Cette enveloppe correspond à un passif antérieur à 2012 et représente une partie des dividendes qu'Aigle Azur n'a pas pu transférer en France. Le quotidien algérien Liberté précise que 26 M€ se trouvaient en litige et que 16 M€ auraient déjà été versés. "La somme d'argent bloquée actuellement est de l'ordre de 10 M€ et non de 15 M€ qui sont réclamés depuis des années pour des recettes cumulées entre 2002 et 2011", indique la source citée par Liberté.
En redressement judiciaire depuis lundi 2 septembre 2019, Aigle Azur (1150 salariés et 1,88 million de passagers transportés en 2018), ses onze avions et ses près de 10 000 créneaux horaires (28% du marché du transport aérien entre la France et l'Algérie) suscitent aussi les convoitises notamment d'Air France, de Lu Azur (actionnaire à 20% de la compagnie), de Vueling, du groupe Dubreuil (Air Caraïbes), et de Lionel Guérin, ancien directeur général délégué d'Air France.
Vendredi 13 septembre 2019, un Comité d'entreprise extraordinaire se tiendra pour donner un avis sur les propositions des repreneurs.
Ce pays se trouve aussi en première position dans le dossier pour des raisons financières. Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d'Etat français aux Transports, réclame 15 M€ à Alger. Cette enveloppe correspond à un passif antérieur à 2012 et représente une partie des dividendes qu'Aigle Azur n'a pas pu transférer en France. Le quotidien algérien Liberté précise que 26 M€ se trouvaient en litige et que 16 M€ auraient déjà été versés. "La somme d'argent bloquée actuellement est de l'ordre de 10 M€ et non de 15 M€ qui sont réclamés depuis des années pour des recettes cumulées entre 2002 et 2011", indique la source citée par Liberté.
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Vendredi 13 septembre 2019, un Comité d'entreprise extraordinaire se tiendra pour donner un avis sur les propositions des repreneurs.