
La France franchit pour la troisième fois le seuil des 100% du PIB (photo : Bercy/gezelin Gree)
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FRANCE. Avec un montant de 2 415 mrds€, la dette publique de la France a dépassé 100% du PIB à fin septembre 2019 pour s'établir à 100,4%. Elle se situe en hausse de 39,6 mrds€ par rapport au trimestre précédent, précise l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) qui livre ces chiffres.
"Cette hausse provient principalement de la dette négociable à long terme (+35,8 milliards d'euros) et dans une moindre mesure de la dette négociable de court terme (+4,1 milliards)", commente, par communiqué, l'Insee. L'organisme complète en affirmant que "la variation de la dette ne permet pas de déduire le déficit public". Les principales hausses se trouvent dans la dette de l'Etat (41,6 mrds de plus du second au troisième trimestre 2019) alors que la dette des collectivités locales accuse une baisse de 0,7 mrd€ et celle de la Sécurité sociale de 1,7 mrd€.
La France a déjà dépassé par deux fois ce seuil très symbolique en 2017 (100,7% au premier trimestre et 100,9% au second), mais ceci s'expliquait alors par l'intégration de la dette de la SNCF dans le calcul de l'endettement public.
Le gouvernement français indique cependant que ce dépassement du cap des 100% de la fin du troisième trimestre 2020 ne modifie pas ses prévisions d'atteindre les 98,8% du PIB à la fin de l'année 2019. Cette dette devrait même amorcer une décrue dès 2020, toujours selon le ministère de l'Economie et des Finances.
"Cette hausse provient principalement de la dette négociable à long terme (+35,8 milliards d'euros) et dans une moindre mesure de la dette négociable de court terme (+4,1 milliards)", commente, par communiqué, l'Insee. L'organisme complète en affirmant que "la variation de la dette ne permet pas de déduire le déficit public". Les principales hausses se trouvent dans la dette de l'Etat (41,6 mrds de plus du second au troisième trimestre 2019) alors que la dette des collectivités locales accuse une baisse de 0,7 mrd€ et celle de la Sécurité sociale de 1,7 mrd€.
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