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CROATIE. L’économie croate peine à se relever. D’après les données publiées le 29 septembre 2014 par la banque nationale de Zagreb, le montant de la dette publique s’élève à 224,6 milliards de kunas (29,4 mrds€) et enregistre une hausse de 26,9 milliards de kunas par rapport à l’année dernière. La Croatie s’éloigne donc de plus en plus des critères définis par Maastricht : sa dette dépasse aujourd’hui le cap des 68% du PIB, au-delà de la limite des 60% imposée par l’UE.
Autre tendance négative : la consommation des ménages recule. Avec la crise, les Croates limitent leurs achats aux produits de première nécessité. Pas étonnant, car le taux de chômage atteint 17,5% de la population active et le salaire moyen net ne dépasse pas les 5 500 kunas (725 €).
Pour remédier à son déséquilibre budgétaire et réduire la dette, le gouvernement de Zagreb mise sur l’épargne de ses citoyens. Le ministre croate des Finances, Boris Lalovac, a annoncé l’émission de titres d’État. Les nouvelles obligations devraient présenter un taux d’intérêt de 3,75%, soit le double de celui proposé par les banques. Une proposition qui pourrait rebooster l’économie du pays en récession depuis 2009.