
Charis Georgiadis, ministre chypriote des Finances, confie à une grande majorité sa dette publique aux non-résidents (photo : gouvernement République de Chypre)
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CHYPRE. La République de Chypre enregistre un record dans l'Union européenne pour sa dette publique à fin 2017. Selon Eurostat, 82,2% de non-résidents détiennent en effet sa dette publique brute.
Dans son étude publiée vendredi 22 juin 2018 , l'Office des statistiques de l'UE précise que cette dette (97,5% du PIB à Chypre) est détenue à 14,2% par les sociétés financières résidentes et à 3,7% par les secteurs non-financiers.
Les non-résidents détiennent principalement la dette dans la moitié des Etats membres de l'UE. Le plus faible taux (la Grèce est exclue de cet item) se situe à Malte (12,2%). A titre indicatif ce taux est de 44,1% en Espagne, 32,3% en Italie, 39% en Croatie et 49,9% en France.
Eurostat relève également que la part de la dette à court terme (moins d'un an) connaît également de fortes disparités. Elle se situe ainsi de 27,1% en Norvège à 0% en Bulgarie. Les pays méditerranéens se classent dans la moyenne basse, en dessous de la barre des 10% : 9,8% en France, 7,7% en Espagne, 6,5% en Grèce, 5,1% à Malte, 4,8% en Croatie, 2,7% en Slovénie et 1,8% à Chypre. Exceptions à cette règle, le Portugal dont 17,3% de la dette se trouve à court terme et l'Italie (12,9%).
Les prêts constituent jusqu'à 84,8% de cette dette en Estonie contre 2,3% au Royaume-Uni. En Méditerranée, ils s'échelonnent entre 80,8% en Grèce et 5,5% à Malte. Ce sont principalement les titres de créances qui financent cette dette. A hauteur de 91,3% à Malte, par exemple (chiffre record juste derrière la République Tchèque et ses 91,6%), de 85,2% en France, 84,8% en Espagne et de 84,5% en Italie.
Dans son étude publiée vendredi 22 juin 2018 , l'Office des statistiques de l'UE précise que cette dette (97,5% du PIB à Chypre) est détenue à 14,2% par les sociétés financières résidentes et à 3,7% par les secteurs non-financiers.
Les non-résidents détiennent principalement la dette dans la moitié des Etats membres de l'UE. Le plus faible taux (la Grèce est exclue de cet item) se situe à Malte (12,2%). A titre indicatif ce taux est de 44,1% en Espagne, 32,3% en Italie, 39% en Croatie et 49,9% en France.
Eurostat relève également que la part de la dette à court terme (moins d'un an) connaît également de fortes disparités. Elle se situe ainsi de 27,1% en Norvège à 0% en Bulgarie. Les pays méditerranéens se classent dans la moyenne basse, en dessous de la barre des 10% : 9,8% en France, 7,7% en Espagne, 6,5% en Grèce, 5,1% à Malte, 4,8% en Croatie, 2,7% en Slovénie et 1,8% à Chypre. Exceptions à cette règle, le Portugal dont 17,3% de la dette se trouve à court terme et l'Italie (12,9%).
Les prêts constituent jusqu'à 84,8% de cette dette en Estonie contre 2,3% au Royaume-Uni. En Méditerranée, ils s'échelonnent entre 80,8% en Grèce et 5,5% à Malte. Ce sont principalement les titres de créances qui financent cette dette. A hauteur de 91,3% à Malte, par exemple (chiffre record juste derrière la République Tchèque et ses 91,6%), de 85,2% en France, 84,8% en Espagne et de 84,5% en Italie.