
La Banque centrale d'Italie revoit ses prévisions de croissance à la baisse. (Photo banque d'Italie).
Voir aussi
-
La Commission européenne donne son feu vert aux aides d’État dans le domaine de l'hydrogène
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Malte va recevoir 817 M€ de l'UE pour verdir et numériser son économie
-
La production d'électricité solaire européenne a atteint un record pendant l'été 2022
-
Eni acquiert les activités de BP en Algérie
ITALIE. La Banque centrale d’Italie envisage une croissance du PIB (Produit Intérieur Brut) plus faible que prévue pour les années 2016 et 2017. Celle-ci s’élèvera à 1,1% au lieu de 1,5% en 2016 et à 1,2% contre 1,4% en 2017.
Chaque institution financière ou gouvernementale y va de sa prévision. L’Etat italien évoquait fin avril 2016 une croissance de +1,2% et +1,4%. Le FMI et l’Istat (institut national des statistiques italien) tablaient eux sur une croissance de 1,1% en 2016. La Banque centrale d’Italie rejoint donc l'Istat et explique sa correction par le ralentissement de l’économie mondiale.
Après trois années de récession, l'Italie n'arrive pas à décoller. Son PIB n'a augmenté que de 0,8% en 2015, selon l’Instat. Un croissance bien plus faible que la plupart des pays européens (1,3% pour la France, 3,2% pour l’Espagne).
La dette publique influence aussi la croissance du pays. Elle s’élevait en 2015 à 132,4% du PIB. Ce chiffre inquiète la Commission européenne.
Mais tous les clignotants ne demeurent pas au rouge pour l'Italie. Le niveau du chômage (11,9% en 2015) devrait baisser pour atteindre les 10,8% en 2018 (11,4% en 2016, 11% en 2017). Le déficit budgétaire est passé en 2015 sous la barre des 3% (2,6%) du PIB et la Commission européenne prévoit 1,7% pour 2017.
Chaque institution financière ou gouvernementale y va de sa prévision. L’Etat italien évoquait fin avril 2016 une croissance de +1,2% et +1,4%. Le FMI et l’Istat (institut national des statistiques italien) tablaient eux sur une croissance de 1,1% en 2016. La Banque centrale d’Italie rejoint donc l'Istat et explique sa correction par le ralentissement de l’économie mondiale.
Après trois années de récession, l'Italie n'arrive pas à décoller. Son PIB n'a augmenté que de 0,8% en 2015, selon l’Instat. Un croissance bien plus faible que la plupart des pays européens (1,3% pour la France, 3,2% pour l’Espagne).
La dette publique influence aussi la croissance du pays. Elle s’élevait en 2015 à 132,4% du PIB. Ce chiffre inquiète la Commission européenne.
Mais tous les clignotants ne demeurent pas au rouge pour l'Italie. Le niveau du chômage (11,9% en 2015) devrait baisser pour atteindre les 10,8% en 2018 (11,4% en 2016, 11% en 2017). Le déficit budgétaire est passé en 2015 sous la barre des 3% (2,6%) du PIB et la Commission européenne prévoit 1,7% pour 2017.