MAROC. Dans une déclaration télévisée fin février, le ministre marocain de l’Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, a indiqué que le royaume devrait connaître une croissance de 5,8% en 2009, au même rythme que l’année précédente, maintenant les prévisions de la loi de finances 2009 présentée au Parlement en octobre 2008.
Son pronostic reste prudent, en deçà des prévisions faites par le Haut commissariat au plan (HCP), qui table, lui, sur un taux de 6,7% pour 2009.
Selon le HCP, la croissance marocaine sera tirée principalement par l’agriculture, qui a bénéficié de pluies abondantes ces derniers mois.
Le cumul pluviométrique, enregistré jusqu’au début du mois de janvier, a en effet dépassé de 106% celui d’une année normale. Les barrages ont enregistré un taux de remplissage de 66,6% au lieu de 46,3% durant la même période en 2008.
Son pronostic reste prudent, en deçà des prévisions faites par le Haut commissariat au plan (HCP), qui table, lui, sur un taux de 6,7% pour 2009.
Selon le HCP, la croissance marocaine sera tirée principalement par l’agriculture, qui a bénéficié de pluies abondantes ces derniers mois.
Le cumul pluviométrique, enregistré jusqu’au début du mois de janvier, a en effet dépassé de 106% celui d’une année normale. Les barrages ont enregistré un taux de remplissage de 66,6% au lieu de 46,3% durant la même période en 2008.

La croissance du Maroc en 2009 sera tirée par l'agriculture (photo CC-EU Neighbourhood Info Centre)
La demande mondiale adressée au Maroc en baisse de 1,2%
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Au total, le secteur primaire devrait contribuer de 3,2 points à la croissance économique du Maroc en 2009, au lieu de 1,3 point en 2008. La part de la valeur ajoutée du secteur primaire dans le PIB passerait ainsi de près de 12,8% en 2008 à 16,5% en 2009.
En revanche, les activités non agricoles seraient en net ralentissement en 2009 (croissance de 3,9% contre 5% en 2008), en raison de la crise internationale. La demande mondiale adressée au Maroc accusant une baisse de 1,2% en 2009.
En recul: les transferts des Marocains résidant à l’étranger (-5% selon les prévisions) et les flux des investissements directs étrangers reçus (-20%).
Plusieurs secteurs sont d’ores et déjà touchés par la crise: le textile, le cuir et la sous-traitance automobile.
Afin d’aider ces secteurs, un plan anti-crise de 1,3 md de dirhams a été validé le 24 février 2009. Il comprend, notamment, la prise en charge par l’Etat des cotisations sociales pour les entreprises exportatrices, l’appui commercial à l’export et la garantie de l’Etat pour le financement du besoin en fonds de roulement des entreprises.
En revanche, les activités non agricoles seraient en net ralentissement en 2009 (croissance de 3,9% contre 5% en 2008), en raison de la crise internationale. La demande mondiale adressée au Maroc accusant une baisse de 1,2% en 2009.
En recul: les transferts des Marocains résidant à l’étranger (-5% selon les prévisions) et les flux des investissements directs étrangers reçus (-20%).
Plusieurs secteurs sont d’ores et déjà touchés par la crise: le textile, le cuir et la sous-traitance automobile.
Afin d’aider ces secteurs, un plan anti-crise de 1,3 md de dirhams a été validé le 24 février 2009. Il comprend, notamment, la prise en charge par l’Etat des cotisations sociales pour les entreprises exportatrices, l’appui commercial à l’export et la garantie de l’Etat pour le financement du besoin en fonds de roulement des entreprises.