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ESPAGNE. L’Espagne devrait figurer parmi les trois meilleurs taux de croissance de la zone euro selon Euler Hermes pour l’année 2016. Le leader mondial de l’assurance-crédit table sur une croissance de 2,6% du PIB.
Cette prévision reste plus faible que celle de 2015, année où le pays a enregistré 3,2% de croissance économique. « Nous attendons un ralentissement notable en 2016, en partie dû à la période d’instabilité politique actuelle » précise Daniela Ordóñez, économiste chez Euler Hermes. Des élections sont organisées dimanche 26 juin 2016 pour désigner les députés espagnols. La composition du Parlement, élu en décembre 2015, n’a en effet pas permis de constituer un gouvernement disposant d’une majorité.
Malgré cela, la reprise espagnole reste portée par la consommation, qui devrait augmenter de 2,5% en 2016, par des investissements espagnols (+4,6%) et par une inflation négative (-0,2%). Le chômage demeure préoccupant mais passera sous la barre des 20% en 2016 (contre 21 à 22% en 2015).
Ces chiffres poussent les exportateurs français à s’intéresser de plus en plus aux entreprises espagnoles, qui bénéficient du faible prix des matières premières et d’une politique monétaire de la BCE favorable, avec des taux d’intérêt bas. Ainsi Euler Hermes prévoit une augmentation des exportations françaises de « 1,5 mrd € en 2016 et de 3,6 mrds € en 2017 » selon Daniela Ordóñez. Les secteurs les plus prisés seront l’automobile, la chimie et l’agroalimentaire.
Cette prévision reste plus faible que celle de 2015, année où le pays a enregistré 3,2% de croissance économique. « Nous attendons un ralentissement notable en 2016, en partie dû à la période d’instabilité politique actuelle » précise Daniela Ordóñez, économiste chez Euler Hermes. Des élections sont organisées dimanche 26 juin 2016 pour désigner les députés espagnols. La composition du Parlement, élu en décembre 2015, n’a en effet pas permis de constituer un gouvernement disposant d’une majorité.
Malgré cela, la reprise espagnole reste portée par la consommation, qui devrait augmenter de 2,5% en 2016, par des investissements espagnols (+4,6%) et par une inflation négative (-0,2%). Le chômage demeure préoccupant mais passera sous la barre des 20% en 2016 (contre 21 à 22% en 2015).
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