
L'Albanie, victime de la crise en Grèce et en Italie (photo BERD)
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MÉDITERRANÉE. L’onde de choc de la crise de la zone euro affecte ou va affecter l’ensemble des économies méditerranéennes, estime la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
L’institution londonienne, chargée de soutenir le développement de l’économie de marché dans les anciens pays communistes d’Europe de l’Est et, depuis 2011, dans le monde arabe, indique que nombre de pays méditerranéens souffrent ou vont souffrir de l’affaiblissement de la demande émanant des pays de la zone euro.
Vigoureuse jusqu’à la mi-2011, la croissance de l’économie albanaise patine depuis, victime de la crise en Grèce et en Italie, dont les marchés constituent les deux débouchés traditionnels.
En Turquie, devenue l’usine de l’Europe, la croissance (8,5 % en 2011) est descendue à 3,2 % au premier trimestre 2012.
Au Maroc, les exportations, les rentrées touristiques et les investissements directs étrangers (IDE) dépendent fortement de la santé des économies de la zone euro. Résultat, la croissance devrait faiblir en 2012.
En Tunisie, malgré des signes de reprise (+ 33 % pour le secteur touristique au premier trimestre, + 29 % pour les IDE), l’activité industrielle, soumise aux commandes de la zone euro, a diminué entre le dernier trimestre 2011 et le premier trimestre 2012.
L’institution londonienne, chargée de soutenir le développement de l’économie de marché dans les anciens pays communistes d’Europe de l’Est et, depuis 2011, dans le monde arabe, indique que nombre de pays méditerranéens souffrent ou vont souffrir de l’affaiblissement de la demande émanant des pays de la zone euro.
Vigoureuse jusqu’à la mi-2011, la croissance de l’économie albanaise patine depuis, victime de la crise en Grèce et en Italie, dont les marchés constituent les deux débouchés traditionnels.
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Au Maroc, les exportations, les rentrées touristiques et les investissements directs étrangers (IDE) dépendent fortement de la santé des économies de la zone euro. Résultat, la croissance devrait faiblir en 2012.
En Tunisie, malgré des signes de reprise (+ 33 % pour le secteur touristique au premier trimestre, + 29 % pour les IDE), l’activité industrielle, soumise aux commandes de la zone euro, a diminué entre le dernier trimestre 2011 et le premier trimestre 2012.
La crise de la zone euro complique des situations économiques déjà difficiles
Localement, la crise de la zone euro s’ajoute à d’autres problèmes, globaux, comme le renchérissement du prix de l’énergie, particulièrement sensible en Jordanie ou en Turquie, ou plus spécifiques, les difficultés au Monténégro, de KAP, le Combinat d’aluminium de Podgorica, dont les dettes équivalent à 15 % du budget annuel du pays.
Dans le monde arabe, où quatre pays bénéficient de l'aide de la BERD, le Maroc, la Tunisie, l’Égypte et la Jordanie, les effets de la crise de la zone euro renforcent les difficultés liées aux incertitudes politiques et à la méfiance des investisseurs.
Plus rares, les IDE deviennent aussi plus sélectifs et se détournent de pays relevant de zones jugées à risques, comme la Jordanie, pays « vulnérable aux chocs extérieurs », que fuient des investisseurs inquiets pour la stabilité du Moyen-Orient.
Le Parlement européen approuve l'extension du mandat de la BERD à la Méditerranée
La Jordanie et la Tunisie deviennent membres de la BERD
Le FMI prêt à soutenir la Jordanie
La Banque européenne pour a reconstruction et le développement pourra étendre ses opérations aux pays arabes
La BERD pourrait prêter 1 mrd€ à l'Egypte et au Maroc
La BERD accorde deux prêts à deux entreprises turques
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