
Suppressions annoncées au Maroc et à Malte. Quid d'une délocalisation d'unités en Chine ?
MEDITERRANEE. La crise frappe de plein fouet la microélectronique. Les uns après les autres, tous les grands du secteur annoncent des résultats en baisse sensible pour 2008 avec à la clé souvent des fermetures de site et des suppressions d’emploi.
Pour l’heure elles touchent encore peu le bassin méditerranéen, qui compte plus d’unités de R&D (notamment en Israël) et de commercialisation que de production.
C’est d’ailleurs sur la production que STMicroelectronics (STM) a choisi de réduire la voilure.
Fin janvier, l’un des tous premiers employeurs de la zone avec près de 20.000 salariés sur ses sites en Espagne, France, Israël, Italie, Malte, Maroc, Tunisie et Turquie, a annoncé la suppression de 4.500 emplois en 2009 dans le monde, dont 1.300 au Maroc et à Malte.
Pour l’heure elles touchent encore peu le bassin méditerranéen, qui compte plus d’unités de R&D (notamment en Israël) et de commercialisation que de production.
C’est d’ailleurs sur la production que STMicroelectronics (STM) a choisi de réduire la voilure.
Fin janvier, l’un des tous premiers employeurs de la zone avec près de 20.000 salariés sur ses sites en Espagne, France, Israël, Italie, Malte, Maroc, Tunisie et Turquie, a annoncé la suppression de 4.500 emplois en 2009 dans le monde, dont 1.300 au Maroc et à Malte.
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Malte voudrait éviter la délocalisation vers la Chine
Selon nos dernières informations, cela devrait représenter 450 emplois touchés sur le site maltais qui compte 2.000 salariés.
Le gouvernement local tente par ailleurs de mettre en place des mesures de soutien pour éviter une délocalisation de l’activité vers la Chine.
Au Maroc où STM emploie 6.000 personnes entre Casablanca et Rabat, le détail des suppressions n’est pas encore connu mais cela devrait se faire dans le cadre du transfert des activités de l’usine de Aïn Sebaâ vers celle de Bouskoura, toutes deux situées à Casablanca. Ce transfert est engagé depuis 2007 et doit être achevé cette année.
Le gouvernement local tente par ailleurs de mettre en place des mesures de soutien pour éviter une délocalisation de l’activité vers la Chine.
Au Maroc où STM emploie 6.000 personnes entre Casablanca et Rabat, le détail des suppressions n’est pas encore connu mais cela devrait se faire dans le cadre du transfert des activités de l’usine de Aïn Sebaâ vers celle de Bouskoura, toutes deux situées à Casablanca. Ce transfert est engagé depuis 2007 et doit être achevé cette année.
Inquiétudes pour le site français de Rousset
En revanche l’Italie et la France, les deux pays d’origine du cinquième fabricant mondial de semi conducteurs, ne sont pas concernés par ces baisses d’effectifs. Le groupe y privilégie pour l’instant de mesures de chômage partiel, avec fermeture des sites de Crolles et de Rousset en France pendant trois à quatre semaines d’ici à l’été.
Mais à Rousset dans le sud de la France, les salariés sont inquiets des conséquences de la mise en vente, annoncée début février, de leur voisin immédiat, l’unité de production de l’américain Atmel (1.300 salariés).
« Même si la direction nous affirme le contraire, une fermeture d’Atmel risque fort d’augmenter le coût des plaquettes que nous fabriquons ici car les deux usines partagent beaucoup de services, ce qui aurait des conséquences sur notre compétivité », remarque Jérôme Poulet, délégué syndicat CFDT de STM à Rousset.
Selon les syndicats, la cession de l'usine d'Atmel pourrait se traduire par la suppression de 300 emplois, à rajouter aux 160 départs déjà imposés fin 2008. Toujours dans le sud de la France, un plan social de 305 suppressions d'emplois a été annoncé chez Texas Instruments, soit le tiers de l'effectif.
Mais à Rousset dans le sud de la France, les salariés sont inquiets des conséquences de la mise en vente, annoncée début février, de leur voisin immédiat, l’unité de production de l’américain Atmel (1.300 salariés).
« Même si la direction nous affirme le contraire, une fermeture d’Atmel risque fort d’augmenter le coût des plaquettes que nous fabriquons ici car les deux usines partagent beaucoup de services, ce qui aurait des conséquences sur notre compétivité », remarque Jérôme Poulet, délégué syndicat CFDT de STM à Rousset.
Selon les syndicats, la cession de l'usine d'Atmel pourrait se traduire par la suppression de 300 emplois, à rajouter aux 160 départs déjà imposés fin 2008. Toujours dans le sud de la France, un plan social de 305 suppressions d'emplois a été annoncé chez Texas Instruments, soit le tiers de l'effectif.