
Flavien Neuvy, responsable de l'observatoire Cetelem, a étudié à la loupe les habitudes des consommateurs de douze pays européens
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EUROPE. "Pour le consommateur, l'idée n'est plus de consommer moins mais de consommer mieux pour sa santé et pour la planète. La crise accentue ce phénomène." Flavien Neuvy, responsable de l'observatoire Cetelem, a étudié à la loupe les habitudes des consommateurs de douze pays européens dont la France, l'Espagne, l'Italie et le Portugal.
Selon l'enquête menée en septembre et octobre 2009 auprès de 8 000 habitants du Vieux-Continent, les contrastes entre les Européens du sud demeurent.
"Le moral des consommateurs n'a pas connu le franc recul auquel nous aurions pu nous attendre. L'évaluation générale, actuelle et à venir de leur pays pour 2009 est notée (sur 10) 4,2 en Italie, 4,1 en France, 3,7 en Espagne et au Portugal. Sur l'ensemble des douze pays étudiés, cela ne représente qu'une baisse d'un dixième de point à 4,3/10 par rapport à 2009." note le représentant de Cetelem.
L'espoir demeure cependant, même s'il reste faible, puisque cette note monte à une moyenne de 4,5/10 sur la même question pour 2010.
Alors que la moyenne du panel se situe à 64% de "oui" sur la question "pensez-vous que la crise actuelle va durablement affecter votre façon de consommer ?", les Européens du sud s'affirment encore plus catégoriques.: 69% pour les Espagnols, 73% pour les Français et les Italiens et 74% pour les Portugais. Seuls les Hongrois dépassent cette vision déjà pessimiste avec un inquiétant 80%.
"Il y aura bien un avant-crise et un après-crise dans la façon de consommer des Européens" note Flavien Neuvy.
Selon l'enquête menée en septembre et octobre 2009 auprès de 8 000 habitants du Vieux-Continent, les contrastes entre les Européens du sud demeurent.
"Le moral des consommateurs n'a pas connu le franc recul auquel nous aurions pu nous attendre. L'évaluation générale, actuelle et à venir de leur pays pour 2009 est notée (sur 10) 4,2 en Italie, 4,1 en France, 3,7 en Espagne et au Portugal. Sur l'ensemble des douze pays étudiés, cela ne représente qu'une baisse d'un dixième de point à 4,3/10 par rapport à 2009." note le représentant de Cetelem.
L'espoir demeure cependant, même s'il reste faible, puisque cette note monte à une moyenne de 4,5/10 sur la même question pour 2010.
Alors que la moyenne du panel se situe à 64% de "oui" sur la question "pensez-vous que la crise actuelle va durablement affecter votre façon de consommer ?", les Européens du sud s'affirment encore plus catégoriques.: 69% pour les Espagnols, 73% pour les Français et les Italiens et 74% pour les Portugais. Seuls les Hongrois dépassent cette vision déjà pessimiste avec un inquiétant 80%.
"Il y aura bien un avant-crise et un après-crise dans la façon de consommer des Européens" note Flavien Neuvy.
Tendance à la hausse pour l'occasion
Sur une question plus terre à terre concernant l'adoption de gestes et comportements de consommation écologiquements corrects, les Européens du sud se distinguent encore d'autant plus que le clivage entre Europe de l'Ouest et de l'Est réapparaît. Portugal (47 % de réponses affirmatives), Espagne (46%) occupent le haut du panier de cette conscience bio. Ces nations ne sont égalées ou dépassées que par la Pologne (47%). L'Italie et la France avec respectivement 39 et 37% restent proches de la moyenne des douze pays étudiés soit 38%.
Côté pratique, le marché de l'occasion renaît à la faveur d'un contexte économique plus délicat. 30% des consommateurs européens ont acheté une voiture d'occasion, 40% se déclarent prêts à le faire dans le futur.
Encore plus significatif du bouleversement des modes de consommation généré par la crise, le consommateur devient vendeur. Selon l'étude de Cetelem, 39% des Européens ont déjà vendus des produits culturels et 50% affirment vouloir le faire. Il en va de même pour l'habillement (29% l'ont fait et 37% vont le faire) mais aussi, plus étonnant, les articles de sport (16% dans le passé et 26% dans le futur) ainsi que de bricolage/jardinage (12 et 25%). La tendance reste donc sérieusement en hausse pour le marché de l'occasion.
Lire l'étude Cetelem sur "Consommer en 2010 : pas moins, mais mieux"
Lire l'étude Cetelem sur les marchés européens
Côté pratique, le marché de l'occasion renaît à la faveur d'un contexte économique plus délicat. 30% des consommateurs européens ont acheté une voiture d'occasion, 40% se déclarent prêts à le faire dans le futur.
Encore plus significatif du bouleversement des modes de consommation généré par la crise, le consommateur devient vendeur. Selon l'étude de Cetelem, 39% des Européens ont déjà vendus des produits culturels et 50% affirment vouloir le faire. Il en va de même pour l'habillement (29% l'ont fait et 37% vont le faire) mais aussi, plus étonnant, les articles de sport (16% dans le passé et 26% dans le futur) ainsi que de bricolage/jardinage (12 et 25%). La tendance reste donc sérieusement en hausse pour le marché de l'occasion.
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