
La corruption en Méditerranée est toujours présente selon Transparency International (photo TI)
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MÉDITERRANÉE. Transparency International publie son nouveau rapport sur la corruption en 2012. Tout comme l'indice de 2011, les pays de la rive sud et de la rive nord de la Méditerranée restent majoritairement touchés par la corruption.
L'indice de corruption classe les pays en fonction du degré de corruption de leur secteur public sur une échelle de 0 à 10. 0 signifiant une corruption très forte du pays et 10 signifiant que le pays a fait table rase de la corruption selon l'organisme. Plus le pays se trouve haut dans le classement, moins il est jugé corrompu.
Comme en 2011, la France est le premier des pays de la zone méditerranéenne sur le classement. Mais sa position remonte quelque peu de la 25e position à la 22e, suivi de Chypre à la 29e position, de l'Espagne (30e) et du Portugal (33e). En queue du peloton, la Syrie prend la place du Liban à la 144e place et la Libye ferme toujours le bal à la 160e place.
Transparency international appelle les gouvernements à agir contre la corruption "dans tous les aspects de la prise de décision" et "adopter une position plus ferme contre les abus de pouvoir".
Huguette Labelle, présidente de Transparency International, constate une dégradation ou une stagnation de l'indice dans un nombre important de pays "où les citoyens ont obligé leurs dirigeants à mettre fin à la corruption du Moyen-Orient en passant par l'Asie et jusqu'en Europe".
L'Europe qui, touchée par la crise financière et économique et "constamment mise en garde face aux risques de corruption dans le secteur public afin de maîtriser la crise", est appelée à "intensifier ses efforts".
Voir l'ensemble du classement
L'indice de corruption classe les pays en fonction du degré de corruption de leur secteur public sur une échelle de 0 à 10. 0 signifiant une corruption très forte du pays et 10 signifiant que le pays a fait table rase de la corruption selon l'organisme. Plus le pays se trouve haut dans le classement, moins il est jugé corrompu.
Comme en 2011, la France est le premier des pays de la zone méditerranéenne sur le classement. Mais sa position remonte quelque peu de la 25e position à la 22e, suivi de Chypre à la 29e position, de l'Espagne (30e) et du Portugal (33e). En queue du peloton, la Syrie prend la place du Liban à la 144e place et la Libye ferme toujours le bal à la 160e place.
Transparency international appelle les gouvernements à agir contre la corruption "dans tous les aspects de la prise de décision" et "adopter une position plus ferme contre les abus de pouvoir".
Huguette Labelle, présidente de Transparency International, constate une dégradation ou une stagnation de l'indice dans un nombre important de pays "où les citoyens ont obligé leurs dirigeants à mettre fin à la corruption du Moyen-Orient en passant par l'Asie et jusqu'en Europe".
L'Europe qui, touchée par la crise financière et économique et "constamment mise en garde face aux risques de corruption dans le secteur public afin de maîtriser la crise", est appelée à "intensifier ses efforts".
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Transparency International publie l'indice de corruption de 2012 (photo de l'organisme)
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