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GRECE. La contestation est montée d’un cran en Grèce mercredi 18 septembre 2013 avec l’occupation d’une quinzaine de lycées par les élèves et parents d’élèves dans la région de l’Attique autour de la capitale.
Le mouvement fait tache d’huile dans tout le pays, les enseignants protestants contre la suppression des cours de langues, de dessin et de musique, dans les lycées conventionnels, ainsi que des cours d’enseignement professionnel dans les lycées techniques voués à la fermeture.
Les avocats se trouvent également en grève car la Troïka a imposé une loi réduisant les salaires des avocats salariés. Enfin les fonctionnaires des caisses de retraites de différents ministères occupent leurs bureaux pour protester contre les mises en disponibilités avec 25% de réduction des salaires, préambules au licenciement.
Les médecins hospitaliers, de leur côté, dénoncent la fermeture des hôpitaux qui se fait sans programmation, avec, affirment-ils, pour seul objectif, la réduction du personnel.
La Troïka, arrivée en début de semaine à Athènes, reste insensible à cette contestation qui prend de l’ampleur. Trois questions la préoccupent : les privatisations qui piétinent, les rentes fiscales qui ne sont pas à la hauteur et surtout ces licenciements qui tardent. Un retard qui met en danger la prochaine tranche du prêt attendue.
Pire, si les privatisations n’avancent pas plus rapidement de nouvelles baisses dans les salaires et retraites, et de nouveaux impôts pourraient surgir.
L’argent que les privatisations doivent apporter va directement sur un compte bloqué à l’étranger. Il sert a rembourser la dette du pays.
D’où l’insistance des bailleurs de fond de la Grèce afin que ces privatisations aillent de l’avant, d’où aussi l’insistance du premier ministre grec, Antonis Samaras qui martèle, à qui veut l’entendre, que le pays est, certes, sur la bonne voie, il a même enregistré un excédent budgétaire primaire depuis huit mois, mais qu’il est à genoux, que les gens ne peuvent plus payer leurs impôts augmentés d’environ 30%, et qu’il n ‘est pas question de nouvelles mesures. Elles ne passeraient pas au parlement. Plus grave, elles risqueraient de se traduire en mai 2014 lors des élections municipales et européennes par une explosion de vote en faveur du parti néonazi "Aube Dorée" qui dispose déjà de dix-sept députés au parlement.
Le mouvement fait tache d’huile dans tout le pays, les enseignants protestants contre la suppression des cours de langues, de dessin et de musique, dans les lycées conventionnels, ainsi que des cours d’enseignement professionnel dans les lycées techniques voués à la fermeture.
Les avocats se trouvent également en grève car la Troïka a imposé une loi réduisant les salaires des avocats salariés. Enfin les fonctionnaires des caisses de retraites de différents ministères occupent leurs bureaux pour protester contre les mises en disponibilités avec 25% de réduction des salaires, préambules au licenciement.
Les médecins hospitaliers, de leur côté, dénoncent la fermeture des hôpitaux qui se fait sans programmation, avec, affirment-ils, pour seul objectif, la réduction du personnel.
La Troïka, arrivée en début de semaine à Athènes, reste insensible à cette contestation qui prend de l’ampleur. Trois questions la préoccupent : les privatisations qui piétinent, les rentes fiscales qui ne sont pas à la hauteur et surtout ces licenciements qui tardent. Un retard qui met en danger la prochaine tranche du prêt attendue.
Pire, si les privatisations n’avancent pas plus rapidement de nouvelles baisses dans les salaires et retraites, et de nouveaux impôts pourraient surgir.
L’argent que les privatisations doivent apporter va directement sur un compte bloqué à l’étranger. Il sert a rembourser la dette du pays.
D’où l’insistance des bailleurs de fond de la Grèce afin que ces privatisations aillent de l’avant, d’où aussi l’insistance du premier ministre grec, Antonis Samaras qui martèle, à qui veut l’entendre, que le pays est, certes, sur la bonne voie, il a même enregistré un excédent budgétaire primaire depuis huit mois, mais qu’il est à genoux, que les gens ne peuvent plus payer leurs impôts augmentés d’environ 30%, et qu’il n ‘est pas question de nouvelles mesures. Elles ne passeraient pas au parlement. Plus grave, elles risqueraient de se traduire en mai 2014 lors des élections municipales et européennes par une explosion de vote en faveur du parti néonazi "Aube Dorée" qui dispose déjà de dix-sept députés au parlement.