
La Conférence de la Paix a réuni soixante-quinze pays et organisations à Paris (photo : Ministère français des Affaires étrangères)
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ISRAËL / TERRITOIRES PALESTINIENS. Dimanche 15 janvier 2017 au soir, la Conférence de Paris sur la paix au Proche-Orient s'est terminée sur un communiqué des plus banals. Les participants ont insisté sur la nécessité d'une solution à deux Etats israélien et palestinien et indiqué que toute action unilatérale menacerait une solution négociée. Mais pas un mot sur la pourtant très récente résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies évoquant fin décembre 2016 la colonisation comme "une flagrante violation du droit international" ni de celle de l'Unesco sur Jérusalem-Est en novembre 2015 parlant de "partie palestinienne de la ville occupée depuis 1967" et considérant qu'Israël n'avait aucun droit sur l'Esplanade des Mosquées.
Cette réunion n'aura pas permis d'avancer d'un iota sur le dossier israélo-palestinien en l'absence des représentants de chacune des deux parties qui refusent toute négociation depuis trois ans. Les soixante-quinze pays et organisations présents à Paris ne se sont contentés que de généralités.
Pire, la Conférence a ravivé des différents. Le Royaume-Uni a refusé de signé le communiqué final, Donald Trump a mis de l'huile sur le feu en évoquant le transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem, et Benjamin Netanyahu a signalé que la réunion "éloigne" la paix.
Une réunion de suivi de la conférence devrait se dérouler, d'ici la fin de l'année, avec les pays le souhaitant.
Cette réunion n'aura pas permis d'avancer d'un iota sur le dossier israélo-palestinien en l'absence des représentants de chacune des deux parties qui refusent toute négociation depuis trois ans. Les soixante-quinze pays et organisations présents à Paris ne se sont contentés que de généralités.
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