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SYRIE. C'était l'objectif. Le Congrès du dialogue national syrien, qui se tenait à Sotchi en Russie mardi 30 janvier 2018, a finalement débouché sur la mise en place d'un comité chargé de l'élaboration d'une nouvelle constitution pour la Syrie. L'annonce a été suivie par un appel à l'organisation d'élections démocratiques. Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a parlé de "premier pas vers le règlement de la crise en Syrie."
Les bonnes nouvelles s'arrêtent là. Beaucoup d'opposants à Bachar al-Assad avaient boycotté (Kurdes de Syrie et Comité des négociations de l'opposition syrienne en tête) cette réunion souhaitée par la Russie, soutien du régime syrien, après l'échec d'une précédente à Vienne, organisée elle par l'Onu. Ceux présents n'ont pas réussi à se faire entendre. Le communiqué final insiste sur le respect de la souveraineté et de l'unité territoriale de Syrie et appelle à préserver l'armée syrienne tout en louant son rôle de "protection des frontières de la Syrie face à des menaces étrangères et de lutte contre le terrorisme".
"La déclaration de Sotchi ne nous concerne pas et n'est même pas un sujet de discussion", commente Moustafa Sedjari, un des responsables de l'Armée syrienne libre (ASL). Soutenu par la Turquie, il n'a pu que constater que "cette conférence était taillée sur mesure pour Assad et son régime terroriste."
Sergueï Lavrov a été chahuté lors de son discours, certains délégués accusant son pays de "tuer des civils". Dans son discours, le chef de la diplomatie russe se félicitait que «cette conférence (ait) regroupé sous un seul toit des représentants de différentes composantes du peuple syrien, de l’opposition intérieure et extérieure et des tribus qui sont une composante importante dans la vie sociale en Syrie.» Staffan de Mistura, présent à Sotchi, ne se range pas à cet avis : "nous n'avons pas besoin d'un nouveau processus, nous pas besoin d'un processus concurrent", indiquait l'émissaire spécial de l'Onu pour la Syrie. Il entend d'ailleurs fixer les critères de participation au Comité constitutionnel nouvellement créé et affirme vouloir sélectionner une cinquantaine de membres parmi le gouvernement syrien, l'opposition et la société civile. Ce Comité opérera à Genève.
Les bonnes nouvelles s'arrêtent là. Beaucoup d'opposants à Bachar al-Assad avaient boycotté (Kurdes de Syrie et Comité des négociations de l'opposition syrienne en tête) cette réunion souhaitée par la Russie, soutien du régime syrien, après l'échec d'une précédente à Vienne, organisée elle par l'Onu. Ceux présents n'ont pas réussi à se faire entendre. Le communiqué final insiste sur le respect de la souveraineté et de l'unité territoriale de Syrie et appelle à préserver l'armée syrienne tout en louant son rôle de "protection des frontières de la Syrie face à des menaces étrangères et de lutte contre le terrorisme".
"La déclaration de Sotchi ne nous concerne pas et n'est même pas un sujet de discussion", commente Moustafa Sedjari, un des responsables de l'Armée syrienne libre (ASL). Soutenu par la Turquie, il n'a pu que constater que "cette conférence était taillée sur mesure pour Assad et son régime terroriste."
Sergueï Lavrov a été chahuté lors de son discours, certains délégués accusant son pays de "tuer des civils". Dans son discours, le chef de la diplomatie russe se félicitait que «cette conférence (ait) regroupé sous un seul toit des représentants de différentes composantes du peuple syrien, de l’opposition intérieure et extérieure et des tribus qui sont une composante importante dans la vie sociale en Syrie.» Staffan de Mistura, présent à Sotchi, ne se range pas à cet avis : "nous n'avons pas besoin d'un nouveau processus, nous pas besoin d'un processus concurrent", indiquait l'émissaire spécial de l'Onu pour la Syrie. Il entend d'ailleurs fixer les critères de participation au Comité constitutionnel nouvellement créé et affirme vouloir sélectionner une cinquantaine de membres parmi le gouvernement syrien, l'opposition et la société civile. Ce Comité opérera à Genève.