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La LGV Paca devrait mettre Nice à 4h00 de Paris (photo CC-JM_Rosier)
FRANCE. La concertation autour du projet de Ligne à Grande Vitesse de Provence-Alpes-Côte d'Azur (LGV Paca) vire à la confusion.
Après les incidents ayant émaillé plusieurs réunions dans le Var (sud-est de la France), le préfet de ce département a décidé de mettre fin de manière anticipée à la concertation instiguée par Réseau ferré de France (RFF), le maître d’ouvrage du projet.
Dans la foulée, les ministres concernés, Nathalie Kosciusko-Morizet (Écologie) et Thierry Mariani (Transports), ont « demandé à RFF d'approfondir (...) les points qui font l'objet d'une forte incompréhension au plan local ». Une mission qui passera par « la poursuite des études complémentaires nécessaires jusqu'à l'été 2012, sur les quatre scénarios et fuseaux associés ».
Adeptes de la méthode Coué, les ministres rappellent que « l'adhésion des riverains et populations concernées est un facteur clé de la bonne réussite d’un projet d’une telle envergure ».
Après les incidents ayant émaillé plusieurs réunions dans le Var (sud-est de la France), le préfet de ce département a décidé de mettre fin de manière anticipée à la concertation instiguée par Réseau ferré de France (RFF), le maître d’ouvrage du projet.
Dans la foulée, les ministres concernés, Nathalie Kosciusko-Morizet (Écologie) et Thierry Mariani (Transports), ont « demandé à RFF d'approfondir (...) les points qui font l'objet d'une forte incompréhension au plan local ». Une mission qui passera par « la poursuite des études complémentaires nécessaires jusqu'à l'été 2012, sur les quatre scénarios et fuseaux associés ».
Adeptes de la méthode Coué, les ministres rappellent que « l'adhésion des riverains et populations concernées est un facteur clé de la bonne réussite d’un projet d’une telle envergure ».
Un devis minimum de 15,9 mrds€
Première conséquence concrète de ce revirement, le comité de pilotage qui devait acter le 22 décembre 2011 les premières options pour le parcours de la future ligne à grande vitesse ne sera pas « décisionnel », l’État préférant laisser le temps à RFF « d’approfondir » les fameuses études sur les points durs.
Rappelons que la phase de concertation, entamée à la mi-septembre 2011, devait permettre au comité de pilotage de choisir entre les quatre scénarios retenus pour le tracé de la future ligne, qui se prolongera à terme jusqu'en Italie.
Les scénarios vont du plus « proche des centres-villes » au plus « rapide », du plus « économique » au plus « maillé », pour un coût allant de 15,9 mrds€ à 17,8 mrds€.
Si un consensus semble s'être fait sur le passage en gare Saint-Charles à Marseille, à Nice-aéroport et Nice-ville, ainsi que dans l'est du Var (dans le secteur Draguignan-Les Arcs), les tensions se cristallisent dans la vallée de l’Huveaune, à l’est de Marseille, et autour du lieu d’implantation de la future gare toulonnaise.
Chaînon manquant de l’arc ferroviaire méditerranéen entre Barcelone, Marseille et Gênes, la LGV Paca a pour objectif de parer à la saturation prévisible du réseau (40 millions de passagers annuels aujourd'hui, 80 millions en 2020, 110 millions en 2040), tout en mettant Nice à 4h00 de Paris, contre près de 5h40 actuellement.
Rappelons que la phase de concertation, entamée à la mi-septembre 2011, devait permettre au comité de pilotage de choisir entre les quatre scénarios retenus pour le tracé de la future ligne, qui se prolongera à terme jusqu'en Italie.
Les scénarios vont du plus « proche des centres-villes » au plus « rapide », du plus « économique » au plus « maillé », pour un coût allant de 15,9 mrds€ à 17,8 mrds€.
Si un consensus semble s'être fait sur le passage en gare Saint-Charles à Marseille, à Nice-aéroport et Nice-ville, ainsi que dans l'est du Var (dans le secteur Draguignan-Les Arcs), les tensions se cristallisent dans la vallée de l’Huveaune, à l’est de Marseille, et autour du lieu d’implantation de la future gare toulonnaise.
Chaînon manquant de l’arc ferroviaire méditerranéen entre Barcelone, Marseille et Gênes, la LGV Paca a pour objectif de parer à la saturation prévisible du réseau (40 millions de passagers annuels aujourd'hui, 80 millions en 2020, 110 millions en 2040), tout en mettant Nice à 4h00 de Paris, contre près de 5h40 actuellement.