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EUROPE. La commissaire européenne chargée de l'emploi et des affaires sociales, Marianne Thyssen, présente mardi 8 mars 2016 un projet de révision de la directive portant sur les travailleurs détachés. La mesure phare concerne la rémunération et les avantages de ces salariés, qui ne dépendraient plus du pays d'origine, mais du lieu de travail effectif.
Jusqu'à présent, les employeurs ont pour seule obligation de respecter le salaire minimum en vigueur dans le pays « d'accueil ». Ils devront maintenant s'aligner sur les salaires, primes, 13eme mois, versés dans l'entreprise ou la branche du pays hôte. Les entreprises d'intérim et les sous-traitants devront également respecter ces nouvelles règles.
Si elle est mise ne place, cette version européenne du « à travail égal salaire égal » va complètement redistribuer les cartes. Dans les pays méditerranéens d'Europe, le Portugal, la Slovénie, la Croatie et l'Espagne fournissent de nombreux salariés à bas coûts. Ils peuvent gagner jusqu'à 50% de moins que leurs collègues locaux. En revanche, seule la France, et dans une moindre mesure l'Italie reçoivent plus de salariés détachés qu'elles en envoient.
Le nombre de salariés détachés a progressé de 45% entre 2010 et 2014 et commence à poser de sérieux problèmes de concurrence déloyale dans des secteurs comme le BTP (bâtiment et travaux publics), la réparation navale ou encore l'agriculture. L'UE estime que 1,9 million de travailleurs détachés sont concernés par cette directive.
Jusqu'à présent, les employeurs ont pour seule obligation de respecter le salaire minimum en vigueur dans le pays « d'accueil ». Ils devront maintenant s'aligner sur les salaires, primes, 13eme mois, versés dans l'entreprise ou la branche du pays hôte. Les entreprises d'intérim et les sous-traitants devront également respecter ces nouvelles règles.
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